Dîner prévu depuis quelques semaines déjà avec un ami qui a quitté la région, mais qui passionné par le vin ( il est oenologue, donc, il le serait à moins), aime nous rejoindre pour quelques heures, dans toute la simplicité d'une réception pour discuter et échanger sur les différents aspects de la filière viticole.

C'est un menu qui pourrait alimenter les rubriques Santé et diététique. En effet, notre ami ne peut tolérer certaines graisses ni sucres et il convient de lui concocter un menu non pas forcément allégé, mais composé de plats qui se préparent au mieux uniquement avec de l'huile d'olive, ou aucune graisse.

En mises en bouche, quelques tomates cerises au sésame et au pavot

Soupe froide d'avocat au kéfir et persillade

Noix de Saint Jacques snackées sur une gelée de citron vert

Pintade aux figues et au laurier

Granité de chèvre au chutney de myrtilles

Charlotte aux fruits rouges

Les deux vins commentés sont ceux qui ont été placés sur  les mises en bouche, la soupe froide et les noix de Saint Jacques.

Les accords ont été concluants. Le Drappier a montré une vinosité qui s'est satisfait de la simplicité des légumes.

Champagne Drappier Brut Nature

La robe or assez soutenue est traversée par un cordon de bulles fines et actives. Le nez expressif évoque les fruits jaunes, de légère épices, avec des notes d'agrumes, et de viennoiserie. La bouche est vineuse, avec une énergie vivifiante sous l'effervescence agrémenté de fruits éloquents. La finale est tonique, affirmée, aromatique et saline. Noté 16 (92/100)

Chassagne-Montrachet : Morey Coffinet : Premier Cru Morgeot Fairendes 2015

La robe or vif est brillante. L'olfaction est intense et élégante avec des arômes de pêches , de poires, de fines épices, d'amande, de chèvrefeuille et des notes d'infusions. L'attaque est charnue et veloutée, le vin prend de la densité et de l'ampleur dans un milieu de bouche fruité. La finale est longue, d'un bon maintien, tout en conservant une texture veloutée, expressive, d'une juste fraîcheur et saline. Noté 17 (94/100). Le vin entre dans sa zone de dégustation-plaisir.

Nous avons ouvert une bouteille de Riesling Schlossberg 2012 pour accompagner une barbue ( un très bon accord). Le vin lors de la première dégustation avant le repas se goûte avec plaisir et très bien : aromatique, pleine, construit, avec allonge fraîche mais un peu linéaire. Le lendemain, nous sommes sur un ton au dessus, avec une finale qui n'a pas la tonicité des rieslings plus secs , mais reste sans mollesse.

J'étais curieux de savoir comment évoluait cette bouteille unique de Corton Clos du Roi 2010 du Domaine Escoffier. Un heure après l'ouverture, la palette aromatique est un peu dominée par des épices et la réglisse, et les fruits en arrière plan, la bouche est dense et énergique, mais la finale est ferme, avec une nette sécheresse tannique et une franche amertume. 24 heures plus tard, la finale est un peu moins sèche et moins amère, avec une acidité un peu vive. Je conserve le dernier tiers de la bouteille pour le lendemain (+ 48 heures). La première partie de bouche est tout à fait cohérente, et la finale continue à s'améliorer , elle est plus aimable, les notes de sécheresse et d'amertume se font plus discrètes, et l'acidité paraît mieux intégrer. Attendre 2030 pour les possesseurs de ce vin.

Albert Mann : Riesling Grand Cru Schlossberg 2012

La robe or clair est brillante. L'olfaction est expressive et avenante avec des arômes de mangue, de fruits de la passion, d'agrumes ( dont le cédrat ) d'épices d'infusion et de naphte. La bouche est charnue, veloutée, ample, étoffée, rehaussée de fruits éloquents. La finale est allongée, fraîche, très aromatique , avec quelques sucres résiduels qui ne sont pas rédhibitoires mais qui limitent un peu la tonicité. Noté 16 (92/100), même note plaisir

Domaine Escoffier : Corton Clos du Roi 2010

La robe peu soutenue à translucide est de couleur rubis. Le nez bien ouvert évoque les fruits noirs, les fines épices, avec des notes florales (pivoines) et réglissées. La bouche offre une chair veloutée, le vin prend de la puissance et de l'énergie dans un milieu de bouche assez fruité. La finale dans l'allonge est fraîche, assez aimable, avec une palette aromatique un peu noire ( fruits et épices) avec une légère sécheresse tannique et une pointe d'amertume. Note potentielle 15 (90/100) .

Pour accompagner des viandes rouges de bœuf ( en rôti et en grillade) nous avons débouché les bouteilles suivantes qui se sont très bien accordées aux mets. Les vins sont toujours goûtés pour eux-mêmes avant d'être servis à table.
La bouteille de Mas Jullien 2013 (Terrasses du Larzac) ayant montré une nette réduction à l'ouverture de la bouteille, le vin a été mis en carafe deux bonnes heures avant d'être dégusté. La palette aromatique est bien définie la réduction s'est nettement estompée, la structure offre des tannins de belle qualité, et enrobés. La finale est allongée, fraîche, fruitée et finement épicée. Le lendemain (carafe conservée en cave) le vin gagne encore en précision, en velouté de texture, et en allonge (voir le commentaire).

La bouteille du domaine de l'A 2009 (Castillon-Côtes de Bordeaux) a été dégustée en bouteille. Le vin est éloquent une heure après l'ouverture de la bouteille : expressif , généreux, complet et d'une bonne allonge. 24 heures plus tard, il gagne en nuances et en complexité, avec une finale longue, bien équilibré par la fraîcheur inhérente au terroir calcaire. ( voir le commentaire)

Terrasses du Larzac : Mas Jullien 2013

La robe sanguine à rubis au bord du verre est brillante. L'agitation accentue et met en valeur des arômes de baies noires, d'épices variées, de garrigue avec des notes d'eucalyptus et une pointe de réglisse. La bouche fruitée, offre des tannins fins enrobés par une chair veloutée, une élégante plénitude et densité (dans le contexte du millésime) . La bouche d'une bonne allonge est fraîche, veloutée, aromatique, avec une délicate tonicité. Noté 16,5 (93/100), note plaisir 16

Castillon-Côtes de Bordeaux : Domaine de l'A 2009

La robe est profonde avec un fin liseré de de teinte sanguine au bord du verre. Le bouquet intense évoque les cerises noires , le cassis , la boite à épices, avec des notes d'écorces d'oranges, de truffes noires et de thé fumé. La bouche est bien en chair, très veloutée, dense , concentrée et agrémentée de fruits épicés. La finale est longue, appuyée, veloutée, expressive, avec une fraîcheur de bon aloi. Noté 16,5 (93/100), même note plaisir

Nous avons débouché une bouteille du Domaine Les Sadons 2018 (Pauillac) pour en apprécier l'évolution. La première dégustation après un heure d'ouverture de la bouteille, montre une belle charpente construite avec des tannins fins délicatement enrobés et une finale d'un bonne tenue, la palette aromatique ne montre pas encore toute son étendue. Le lendemain le vin montre toutes ses qualités aromatiques et structurelles (voir le commentaire). Avec ce millésime, les vins font un nouveau saut qualitatif ( dates de vendanges et précision dans l'élaboration).

La bouteille de Fontenil 2014 a été ouverte une heure avant la dégustation. Le vin se déguste bien, mais n'est pas complètement épanoui (manque d'aération) il est complètement en place le lendemain : aromatique, d'une bonne construction, allongé, frais. Il est issu d'un millésime qui n'a été chaud et sec qu'en septembre. En général les vins sont d'évolution lente, un peu austère lors d'une première dégustation s'ils ne sont pas mis en carafe. A carafer deux heures pour une unique dégustation.

Les vins ont été goûtés , comme d'habitude, en deux fois : une première dégustation après avoir ouvert et épaulé la bouteille deux heures auparavant (sauf exception précisée dans le texte ) et une deuxième 24 heures plus tard.

Pauillac : Domaine Les Sadons 2018

La robe est profonde avec un fin liseré de teinte sanguine. L'aération accentue des arômes de cassis, de boite à épices, avec des notes de cerises, de cèdre et de léger graphite. La bouche est charnue et veloutée, dense, d'une élégante puissance dans un milieu de bouche agrémenté de fruits épicés. La finale est longue, avec de bons appuis, encore un peu ferme avec une palette aromatique à dominante fruitée et épicées. Note potentielle 17 (94/100) note plaisir 16,5

Fronsac : Fontenil 2014

La robe est profonde, brillante et sanguine au bord du verre. La bouche offre une chair délicate et veloutée, avec corps bien dessiné rempli avec élégance, et fruité. La finale est allongée, d'un bon maintien, fraîche, encore légèrement ferme et aromatique. Noté 16 (92/100), même note plaisir

Les vins commentés sont ceux qui ont été placés sur le plat puis sur le dessert.

Nous avons eu droit à un carré d'agneau, magnifiquement cuisiné, tout en délicatesse pour respecter le fondant et les saveurs de la viande, et une crème au chocolat, parfumé d'herbes aromatiques, et de poires. C'est comme une belle hélène revisitée.

Nous avons été vraiment gâtés : c'est la passion conjuguée à l'amitié, à la gentillesse et à l'attention de nos hôtes qui rendent ces moments rares. Nous ne saurions que trop les remercier.

Pauillac : Pichon Comtesse 2004

La robe est profonde, sanguine à peine évoluée eu bord du disque. Le bouquet expressif évoque les fruits noirs, les épices variées (dont un légère note poivrée), avec des notes de graphite et de léger cèdre. La bouche est bien construite avec un corps bien formé et rempli, une chair délicate et veloutée, et encore fruitée. La finale est allongée, encore un peu ferme, fraîche, d'une bonne expression aromatique . Noté 16,5 (93/100)

Côte Rôtie : Rostaing : Ampodium 2021

La robe est soutenue de couleur rubis. Le nez est intense et pur avec des arômes de cerises, de légères baies noires, d'épices (dont un poivre fin), et florales (roses et violettes). La bouche est très veloutée, finement charnue, dans une construction longiforme, un peu plus pleine dans un milieu de bouche très fruité. La finale est élancée, fraîche à très fraîche avec des tannins un peu plus sensibles, et d'une séduisante expression aromatique. Noté 16 (92/100)

Porto Burmester Colheita Vintage 2004

La robe est assez soutenue de couleur ambrée à orangée. L'olfaction est intense et complexe, avec des arômes de cerises kirschées, d'épices douces (dont la cannelle), de café , de cacao, avec des notes de légère réglisse et d'écorces d'oranges. La bouche est très veloutée concentrée avec élégance, avec une présence affirmée, dans un milieu de bouche dotée d'un chair de bon aloi et fruitée. La finale est longue, avec une tonicité et une fraîcheur perceptible et une palette aromatique luxuriante et complexe . Noté 17,5 (95/100)

Nous sommes invités à déjeuner dans le Périgord en cette presque fin des temps hivernaux qui sont trépidants et laborieux. C'est une parenthèse bienheureuse et gastronomique. Nos amis sont amateurs de bonnes tables, cuisiniers et vignerons-oenophiles. Leur professionnalisme est évident, et notre déjeuner est digne des plus beaux repas étoilés. Nous sommes admiratifs. Les vins sont sensationnels pour beaucoup : les accords sont inédits très concluants. Il faut dire que ce sont de véritables passionnés et rien ne peut les tromper

Les vins commentés ce jour sont ceux qui ont été placés sur les mises en bouche et sur l'entrée, dont voici les intitulés : 

Morteau, carottes et pesto de fanes et d'estragon

Petits pois frits et magrets fumés

Sablé au romarin et sardine aux citrons confits

Raviole de foie gras à la truffe

Les vins ont été servis à l'aveugle, en carafe.

Champagne : Veuve Clicquot : millésime 2008

Dosage : 8g/l , mis en carafe juste avant le service

La robe jaune clair à or fin laisse entrevoir un cordon de bulles fines assez peu nombreuses à l'allure modérée. Le bouquet bien ouvert évoque les fruits jaunes et blancs, les agrumes légers, avec des notes florales et de viennoiseries. . La bouche est riche, vineuse, même assez puissante, avec une chair bien formée et fruitée. La finale allongée est fraîche, d'une bonne tenue, aromatique, avec une légère sensation de sucre résiduels qui n'est pas rédhibitoire. Noté 16 (92/100)

Alsace : Josmeyer : Riesling Grand Cru Brand 2010

Le nez est expressif avec des arôme d'oranges, de fruits de la passion, d'épices variées (dont le cumbawa) et de fleurs sauvages séchées. L'attaque est délicatement charnue et veloutée ; le vin prend de la densité et se fait plus énergique dans un milieu de bouche fruité. La finale est longue, tendue, fraîche, finement mâchue, d'une bonne expression aromatique et saline. Noté 16,5 (93/100)

Nous avons ouvert notre dernière bouteille du Clos du Papillon 2013 (Savennières) du Domaine des Baumard 2013 pour accompagner des produits de la mer. Cette bouteille est obturée par un bouchage à vis. Le vin conserve une belle jeunesse de robe, une palette aromatique pure et expressive, une bouche construite dans l'allonge, un peu plus remplie en milieu de bouche avec une finale fraîche tonique et aromatique. C'est un très bon vin avec une très bonne tenue le lendemain. Le choix du bouchage participe au peu d'évolution de ce vin et en préserve ainsi toutes les qualités premières dans un millésime ingrat difficile à déterminer ainsi.

Un grand merci à notre ami André qui nous a apporté ces bouteilles en provenance directe de la propriété.

Nous avons débouché une bouteille de Châteauneuf du Pape 2012 de Laurent

Charvin pour en apprécier l'évolution. La bouteille a été ouverte trois heures avant le premier service, et dégustée sur une durée d'une heure. Le vin se goûte très bien : expressif, bien construit, avec de la densité, allongée, sans sensation d'alcool dérangeante pour des palais habitués aux vins de cette région . Il a été servi avec la souris de canard. 24 heures plus tard le vin (resté en bouteille en cave) paraît un peu fatigué avec une pointe d'acescence. Une bouteille de moindre qualité par rapport à la normale après 24 heures d'aération.

Les vins ont été goûtés , comme d'habitude, en deux fois : une première dégustation après avoir ouvert et épaulé la bouteille deux heures auparavant (sauf exception précisée dans le texte ) et une deuxième 24 heures plus tard.

Savennières : Domaine des Baumard : Clos du Papillon 2013

La robe jaune clair est brillante. Le nez intense et pur évoque la poire , les oranges, avec des notes de fleurs d'oranger, de tilleul et de coing. La bouche offre une chair délicate et veloutée, avec plus de consistance dans un milieu de bouche fruité. La finale est étirée par une fraîcheur bien adaptée à la matière, tonique tout en restant veloutée, aromatique avec une fine salinité. Noté 16 (92/100) , même note plaisir

Châteauneuf du Pape : Laurent Charvin 2012

La robe est soutenue à assez profonde de teinte rubis à légèrement orangée au bord du verre. L'olfaction est expressive avec des arômes de cerises kirschées, d'épices douces, de cacao fin et des notes florales. La bouche est veloutée, avec un corps oblong (tannins fins) enrobés par une chair délicate et agrémenté de fruits éloquents. La finale allongée, d'un bon maintien est aromatique, avec un équilibre satisfaisant. Noté 16 (92/100), même note plaisir ( première dégustation)

Nous avons ouvert une bouteille du vin Les Charmes-Godard blanc 2021 en appellation Francs-Côtes de Bordeaux pour accompagner des huîtres et des noix de Saint Jacques. Cette bouteille issue d'un millésime frais s'est très bien goûtée. L'assemblage est composé de Sémillon (65%), Sauvignon blanc (20%) et Sauvignon gris (15%). Le pourcentage élevé de Sémillon apporte au vin de la chair et un velouté de texture agréable et un peu plus de présence en milieu de bouche, sans contrarier la fraîcheur inhérente au millésime. Bonne tenue à l'air 24 heures plus tard.

Nous avons débouché une nouvelle bouteille de Lirac Reine des Bois 2020 du Domaine de La Mordorée qui a été associée à une pièce de porc noir

Pas de changement par rapport à la dégustation précédente, le vin se goûte fort bien dès la première dégustation : expressif, construit, délicatement charnu et allongé. Il gagne encore en élégance le lendemain.

Les vins ont été goûtés, comme d'habitude, en deux fois : une première dégustation après avoir ouvert et épaulé la bouteille deux heures auparavant (sauf exception précisée dans le texte ) et une deuxième 24 heures plus tard.

Francs Côtes de Bordeaux : Les Charmes-Godart blanc 2021

La robe jaune clair est brillante. Le nez bien ouvert évoque les fruits de la passion, les agrumes (dont l'orange), nuancés de notes florales. L'attaque offre une chair veloutée qui participe à donner de l'amplitude à un milieu de bouche un peu plus plein que l'attaque et fruité. La finale est allongée, fraîche, veloutée, avec une palette aromatique avenante (fruitée et florale), et une pointe d'amertume de peau de fruits en ultime sensation. Noté 15,5 (91/100)

Lirac : Domaine de La Mordorée : Reine des Bois 2020

assemblage : Grenache 40%, Syrah 30%, Mourvèdre 30%

La robe est assez profonde, sanguine au bord du verre. L'olfaction est expressive avec des arômes de baies noires ( dont le cassis), d' épices variées, de garrigue (dont le thym), avec des notes de fin moka. La bouche est d'une élégante richesse, remplie , concentrée, charnue, très veloutée, et fruitée . La finale est longue, avec une texture veloutée et de bons appuis, fraîche (dans le contexte du millésime) et très expressive.Noté 16,5 (93/100), même note plaisir

Nous avons été conviés à un dîner d'anniversaires en cette fin du mois de janvier. Les mises en bouche ont été servies avec la cuvée 20-24 extra Brut de Jérémie Mourat. L'entrée (noix de Saint Jacques) ont été accompagnée par une bouteille de Riesling Drei Exa 2017 du domaine Paul Ginglinger. Notre hôte ayant été convaincu par la qualité de ses deux vins dans des dégustations précédentes en a fait l'acquisition. Comme j'ai déjà commenté ces vins, il y a peu temps, et que la dégustation n'a pas présentée de différences notables, je ne ferai pas un nouveau commentaire.

Tous les vins ont été dégustés « bouteille découverte » sans mise en carafe (sauf exception signalée). J'ai apporté une bouteille de Haut Brion 2002 qui a été servie avec une joue de bœuf aux pruneaux. La bouteille a été ouverte 4 heures avant le service. Le bouquet est séduisant, la texture est veloutée, un peu plus rempli en milieu de bouche, avec une finale très fraîche. (voir le commentaire)

Nous continuons notre dîner avec une bouteille de Pavie Macquin 2004 proposée par notre hôte avec une légère mise en carafe terminale et servie avec du fromage (dont un Saint Nectaire). Cette bouteille est d'excellente qualité avec un vin complet ( dans le millésime) à tous les stades de la dégustation.

Ces deux vins on été dégustés sur une durée d'une heure chacun

Pessac-Léognan : Haut-Brion 2002

La robe est assez profonde, de teinte rubis à légèrement orangée au bord du verre. Le bouquet intense évoque le cassis, les cerises, les fines épices, les fleurs (roses dominantes) avec des notes fumées et d'encens. La bouche est très veloutée avec une chair délicate, un peu plus pleine dans un milieu de bouche encore fruité. La finale d'un bonne allonge est très fraîche (acidité un peu vive pour certains) avec une texture assez veloutée, et d'une bonne expression aromatique.Noté 16,5 (93/100)

Saint Emilion : Pavie Macquin 2004

La robe est profonde de couleur rubis, très légèrement orangée au bord du disque. Le nez est expressif avec des arômes de cerises burlat, d'épices douces, de petites baies noires et des notes de roses, de truffes noires et de thé fumé. L'attaque offre une chair bien formée et veloutée, le vin se développe sphérique et dense dans un milieu de bouche fruité ( fruits encore « frais »). La finale est longue, fraîche, d'un bon maintien, avec une fine mâche calcaire et aromatique. Noté 17 (94/100). Une très belle bouteille préférée par l'ensemble des convives.