Sancerre : Domaine Fouassier : Clos du Paradis 2015, Bordeaux : Sauvignon by Beynat, et Saint Emilion : Les Gravières 2010

Début juin, André nous a conviés à une dégustation de vins blancs, dégustés à l'aveugle, et bus en accompagnement de poissons cuits à la plancha (sardines, thon et daurade ), suivie d'une salade de fruits rouges.

Le Clos du paradis 2015 (Sancerre du Domaine Fouassier) malgré une palette aromatique avenante, n'a pas l'équilibre et le punch des millésimes plus frais ; il y a un déséquilibre entre une première partie de bouche richement dotée et une finale un peu pataude, avec une très légère sensation de sucres résiduels.

La cuvée Arcane 2015 du Domaine Fosse Sèche (Saumur), non commentée, présente des symptômes d'oxydation ( pommes cuites, et légère noix), les millésimes plus frais lui conviennent bien mieux.

Le Sauvignon 2016 by Beynat (Bordeaux) est bien équilibré avec une fraîcheur suffisante, la bouche est dense et fruitée. Un vin pour un plaisir immédiat et à petit prix, qui se boit sans besoin d'intellectualisation.

Les Gravières 2010 (Saint Emilion) se goûte bien, sans avoir encore atteint son plateau de maturité, il lui reste encore un peu d'élevage à fondre, ce qui se fera avec élégance compte tenu de la richesse du vin. Attendre cinq ans.

Sancerre : Domaine Fouassier : Clos du Paradis 2015

La robe offre une teinte or clair. Le nez, légèrement levuré, évoque la poire, le tilleul, la verveine, avec des notes de fruits exotiques. La bouche, avec un léger perlant, est bien en chair presque grasse, ample et assez volumineuse. La finale est soutenue, d'une bonne expression aromatique, d'une allonge normale, elle manque de peps et de tonicité, avec une acidité gustative un peu basse, et une légère sensation de sucres résiduels. Note plaisir 12

Bordeaux : Sauvignon by Beynat 2016

La robe jaune clair est brillante. L'olfaction est ouverte avec des arômes de fruits exotiques ( oranges dominantes), de fruits de la passion, et des notes florales et de menthe fraîche. La bouche est veloutée, dotée de un chair bien formée, dense et ample, rehaussé de fruits avenants. La finale d'une bonne allonge, tenue par une fraîcheur suffisante, est aromatique et persistante. Note plaisir 15,5

Saint Emilion : Les Gravières 2010

La robe est profonde de couleur violine. Des arômes de cerises noires, de mûres , de boite à épices avec un élevage perceptible (moka) s'intensifient à l'agitation. La bouche est sérieusement construite, les tannins mûrs sont enrobés par une chair pleine et veloutée et se trament dans un corps dense, assez sphérique et fruité. La finale est longue, d'une bon maintien (tannins plus fermes), autoritaire, fruitée et épicée, avec une petite sécheresse due à un élevage pas encore fondu. Note potentielle 16, note plaisir 15