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Journal d'un passionné de la rive droite
3 février 2022

Saint Emilion : Pavie Macquin 2004, et Sauternes : Clos Haut Peyraguey 2010

Pour accompagner les fromages (dont un Saint Nectaire fermier), j'ai choisi d'ouvrir une bouteille de Pavie Macquin 2004, ce vin étant apprécié par la totalité des amateurs de vins présents à ce déjeuner. Une bouteille précédente, débouchée, lors de la verticale organisée fin août 2021 s'était montrée plus évoluée (même trop) que celles goûtées auparavant. Le bouchon s'était brisé lors de son extraction et sa faible qualité avait contribué à une évolution plus rapide du vin (sans TCA). La bouteille du déjeuner évoquée dans ce billet a été ouverte deux heures avant la dégustation, et mise en carafe une demi-heure avant le service. Le vin, dégusté à l'aveugle par les convives, s'est présenté avec une belle jeunesse dans sa palette aromatique, et la très légère fermeté en finale aurait mérité un heure de plus en carafe, mais le plaisir était largement au rendez-vous.

Pour terminer le repas avec les desserts, connaissant le goût pour les vins de Sauternes pour la très grande majorité des convives, j'ai proposé une bouteille de Clos Haut Peyraguey 2010. Un excellent vin, pur, construit, très aromatique, et doté de la fraîcheur inhérente au millésime. Trois desserts ont été mis sur la table. Salade de fruits exotiques, tarte feuilletée à la poire, un bordelais aux amandes et des canelés. Ces deux derniers desserts sont traditionnels de notre région : le bordelais est l'équivalent des amandines. L'objectif de tant de desserts est de permettre que chacun y trouve son plaisir. Ce qui a été important est que tous pouvaient s'associer avec le sauternes.

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Saint Emilion : Pavie Macquin 2004

La robe est profonde sanguine au bord du verre. Le bouquet est expressif et avenant avec des arômes de cerises, nuancés de légers fruits noirs, de fines épices, avec des notes de truffes noires et une touche de réglisse. L'attaque offre une chair bien formée et veloutée, les sensations sont ascendantes vers un milieu de bouche bien dessiné, assez sphérique, avec des rondeurs séduisantes, et rehaussée de fruits d'une belle jeunesse et éloquents. La finale est longue, très légèrement ferme dans le coeur du grain tannique, fraîche, et expressive. Noté 17 ( 94/100)

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Sauternes : Clos Haut Peyraguey 2010

La robe or vif est brillante. Le nez intense et pur évoque l'abricot rôti, les oranges , les épices orientales, avec des notes florales et de miel fin. L'attaque dévoile une liqueur pure, avec une chair onctueuse, dense, et pleine, agrémentée de fruits rôtis. La finale est allongée, très veloutée, fraîche, raffinée, très aromatique , avec une dominante fruitée et épicée. Noté 17 (94/100)

 

 

 

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