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Journal d'un passionné de la rive droite
21 octobre 2018

Saint Emilion : Larcis Ducasse 2008, Côte Rôtie : Jamet 2012, Sauternes : Lafaurie-Peyraguey 2003

 

A l'occasion des seize ans de la cadette, sa soeur aînée, qui apprécie les vins rouges essentiellement et en particulier les Côte-Rôtie, est venu partager un repas qui s'est voulu festif mais simple.

L'entrée a consisté en uniquement des mises en bouche de toutes variétés mais dont les recettes étaient à base de légumes. Sur cette entrée, nous avons divisé la table entre amateurs de bières et amateurs de vins. En clair, nous avons profité que les vins blancs ne soient pas nécessairement ce qu'aiment nos hôtes pour déguster le Puyguerraud blanc 2017, relaté dans le billet du 18 octobre 2018. Lire ICI

Pour la suite, il s'est agi d'une magnifique pièce de porc noir de Bigorre. Sans doute ce qu'on appellerait une rouelle. En fait notre boucher nous a servi un haut de jambon. Cette viande a été cuite en basse température et accompagnée de potimaron. Les saveurs ont été légèrement épicées et assaisonnées. Le Saint Emilion comme le Jamet se sont très bien comportés en face du plat.

Sur fromage, et un roquefort était présenté, le Sauternes a été proposé. La table s'est enthousiasmé autour de ce liquoreux.

Les desserts étaient multiples afin de convenir à tous les goûts.

 

 

Les vins rouges ont été mis en carafe deux heures avant la dégustation. La bouteille de Larcis Ducasse 2008 s'est montrée un ton en dessous de celle dégustée au mois d'avril, et notamment avec une robe un peu plus évoluée.

La Côte Rôtie 2012 de Jamet a été apprécié en première dégustation, moins le lendemain, avec des notes animales au nez comme en bouche. Dans l'ensemble il s'agit d'un vin plutôt tendre et de demi-corps qui ne sera pas destiné à une longue garde.

Lafaurie-Peyraguey 2003 bénéficie de la grande richesse du millésime avec un botrytis intense. Le veillissement sous verre commence doucement à lui apporter davantage d'harmonie.



Saint Emilion : Larcis Ducasse 2008


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La robe est assez profonde de couleur rubis à légèrement évoluée au bord du verre. Le nez est élégant et bien ouvert avec des arômes de cerises, de très légères épices, de roses, avec des notes de baies noires. La bouche est délicatement charnue et soyeuse, d'une bonne densité dans un centre fruité. La finale est allongée, tenue par des tannins un peu plus fermes, d'un bon maintien, fraîche, fruitée, florale, et légèrement truffée. Noté 16/16,5, note plaisir 15,5



Côte Rôtie : Jamet 2012


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La robe est assez profonde sanguine au bord du verre. L'olfaction expressive évoque le cassis, nuancé d'une touche de cerises, les épices variées (dont un léger poivre), les violettes, avec une note animale ( deuxième dégustation). La bouche est élégante, délicatement charnue et veloutée, de demi-corps dans un milieu de bouche fruité. La finale fruitée et florale est étirée par une acidité nette mais sans excès, élancée, avec des tannins impressifs. Noté 16, note plaisir 15,5


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Sauternes : Lafaurie-Peyraguey 2003

La robe offre une teinte ambrée. Le bouquet est intense et séduisant avec des arômes d'abricots et de mangues rôtis, d'épices orientales (safran et une touche de curry), de dattes, de raisins de Corinthe, et des notes de miel et champignons nobles. La bouche est riche , pure, onctueuse, concentrée, ample soulignée d'intenses fruits rôtis. La finale est longue, pulpeuse, avec une richesse que le temps commence à dompter; elle est très aromatique, complexe et persistante. Noté 18/18,5, note plaisir 17,5


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