750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
7 octobre 2018

Pessac-Léognan : Domaine de la Solitude blanc 2017, et Saint Emilion : Château Laroze 2012

 

 

 

Nous sommes invités chez nos enfants à Uzerche, mais il est de tradition d'apporter notre cuisine. Et les vins qui forcément sont choisis pour convenir avec les plats.

 

Notre  boucher propose depuis quelques mois le cochon noir de Bigorre. C'est une audace qui lui réussit bien. Non seulement nous lui faisions confiance pour sa viande qui est toujours remarquable et bien maturée, mais cette perspective permet aussi de trouver dans ce porc, au goût si prononcé, les morceaux de choix. 

Il est question d'une viande qui puisse mijoter, confire, et c'est un magnifique filet dans les côtes que j'obtiens.

Le résultat est sensationnel! La viande a cuit en deux fois et à feu doux. Avec de l'ail en chemise.

Elle est fondante.

Le cochon noir de Bigorre est une espèce endémique du piémont pyrénéen, qui a failli complètement disparaître sans l'intervention d'un groupe d'éleveurs et de bouchers. Un pari réussi pour permettre de maintenir cette race, puisque, aujourd'hui, elle bénéficie d'une AOP.

En entrée, nous avons proposé un mille-feuilles au foie gras, et le dessert... des pommes cueillies sur l'arbre! Disons que la promenade dans le verger, censée être digestive, a permis que nous nous régalions. 

 

 

Le vin blanc a été dégusté après l'ouverture de la bouteille sur une durée d'une heure suffisante pour bien s'exprimer. Le vin rouge a été mis en carafe deux petites heures avant la dégustation.


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Pessac-Léognan : Domaine de La Solitude blanc 2017

La robe jaune pale à reflets or très clair est brillante. Le nez est avenant et intense avec des arômes de pamplemousse, de citron mûr, et des notes florales, de safran, de menthe fraîche et d'élevage très discret. La bouche est tonique, d'une bonne densité et ample, délicatement charnue et fruitée. La finale est allongée, dynamique, fraîche, aromatique, et d'une agréable persistance. Noté 15,5, même note plaisir

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Saint Emilion : Château Laroze 2012

La robe est profonde violine au bord du disque. L'olfaction intense évoque les cerises mûres, un léger cassis, des épices douces avec des notes florales , d'encens (élevage distingué). La bouche dotée d'une chair veloutée offre un corps d'une bonne densité avec des rondeurs avenantes rehaussé de fruits expressifs. La finale , d'un bon maintien et d'une bonne longueur est fraîche, veloutée, avec une palette aromatique expressive et persistante. Noté 16, même note plaisir.

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