750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal d'un passionné de la rive droite
21 janvier 2010

Merci patron! repas n° 3 (2)

Les vignerons nous attendaient avec un œil curieux, ils avaient parfaitement compris que le millésime 2007 ne devait pas être exposé en solo, aussi les producteurs de vins de Chinon, en particulier, ont savamment inclus leurs bouteilles de 2007, dans une dégustation beaucoup plus large, ce qui exigeait de notre part beaucoup de vigilance, pour ne pas céder à l’euphorie, et à la séduction globale, engendrée par la grâce de  quelques flacons remarquables. Rigueur, concentration, et lucidité, telles étaient les consignes du « Tonneau ». La fantaisie, nous la réservions pour nos accords mets/ vins.

L’œuf est un mets toujours aussi difficile à accorder, même un bon verre d’eau, n’est pas convaincant avec ce plat.

La truffe, avec Gazin, c’est une évidence absolue, mais une exquise gourmandise.

Léoville las Cases 1994 est à l’aise avec ce plat de gibier, son début de palette aromatique tertiaire apporte une expression plus complexe en bouche associée aux saveurs des deux viandes. La texture du civet de biche, moelleuse s’entendait assez bien avec le vin, qui finissait par dominer le plat par l’entremise de tannins plus fermes en finale. La chair un peu plus granuleuse du sanglier s’harmonisait davantage avec  l’aspect un peu tannique de ce vin issu millésime 1994. Le cassis, les airelles (en chutney), ces baies forestières étaient en très bonne concordance avec les saveurs sauvages du sanglier

Léoville Las Cases 1994

La robe est foncée, de couleur sanguine à rubis au bord du verre, l’olfaction est assez expressive, avec des arômes de cassis écrasés assez puissants, d’épices douces, de résine, de tabac. Les tannins sont élégants et assez fondus en attaque, les saveurs fruitées sont nettes, avec un cassis omniprésent tout au long de la dégustation, bien tramé en milieu de bouche, le vin est un peu plus tannique ( tannins plus fermes ) dans une finale persistante, aux saveurs assez complexes, fraîche, d’un bon équilibre. Une bouteille moins séduisante avec moins d’harmonie et de pureté que celles dégustées précédemment Noté : un petit 16

Daniel 

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité