Journal d'un passionné de la rive droite

Les vins ont été servis à l’aveugle, sauf les vins de Champagne. Ces deux vins ont été dégustés vendredi soir, ils ont accompagné une grillade de bœuf savoureuse, je ne suis pas de ceux qui pensent que la nourriture aurait oblitéré leurs qualités, et cette dégustation ne prétend, en aucun cas, avoir la rigueur d’une dégustation, uniquement destinée à l’évaluation d’un vin, avec tout ce que cette discipline exige du dégustateur, ….et des flacons. Gevrey Chambertin : Sylvie Esmonin : Clos Saint Jacques 1990 La robe de... [Lire la suite]

Les deux vins blancs dont je vous livre les commentaires aujourd’hui m’ont personnellement beaucoup plu. Une judicieuse antinomie entre un vin septentrional et un vin méridional. Dans les deux cas, et c’est ce que j’aime, une signature plus que réussie de leur terroir ( cépage, climat ) et de leur sous-sol ( argilo-calcaire pour l’un, et granitique pour l’autre ), et bien entendu, le travail du vigneron qui ici semble contribuer à la différence de qualité Jean-Louis Chave :  Ermitage Blanc  2004 La robe... [Lire la suite]

Depuis le temps que nous en parlions, nous pûmes, enfin faire converger notre emploi du temps, vers ce troisième week-end d’Août. Anne Marie et Vincent nous ont donc reçu dans leur domicile pyrénéen, en présence de Jean Luc et Mado Milleret, Nadine et Philippe, et Jean Pierre le chaleureux régional de l’étape. Une dégustation de très haute volée, dans laquelle les convives ont apporté quelques uns de leurs flacons préférés (du moment). L’énergique Vincent, à la cuisine, nous a gratifié d’un repas plus qu’honorable et les mets... [Lire la suite]

Après un Armagnac 1979, fort séduisant (Laurent précisera les coordonnées exactes du producteur) avec sa robe ambrée, son nez de figues, de pommes rôties, de noix, de léger café, une bouche droite, vivante, complexe, avec l’alcool et les tannins du bois très bien fondus, et une longue finale curviligne et épicée, Laurent débouche deux superbes liquoreux. Sauternes Suduiraut 1962  La robe est ambrée, et laisse percevoir une viscosité normale, le nez est complexe et intense avec une dominante de fruits, un peu... [Lire la suite]

J’avais eu le plaisir de faire la connaissance de Laurent Baraou, lors de la présentation des primeurs 2006 à Saint  Emilion. Nous nous étions promis de nous rencontrer autour d’un repas, dès que nos disponibilités nous le permettraient. Laurent, qui passait des vacances, dans la maison familiale de Grignols, nous a invité à déjeuner EricB et moi. Merci à Laurent et à Sylvia pour l’après midi agréable, décontracté, et bon enfant que nous avons passé ensemble, autour de notre passion A la suite du courrier de lecteurs,... [Lire la suite]

Merci à André Malraux, dont j’aime la prose et la façon d’avoir traversé son siècle pour ce titre, un titre un peu pimpant, voire grandiose, pour décrire un vin qui, s’il n’a aucun défaut œnologique rédhibitoire, n’a pas, pour mes modestes papilles, les immenses qualités que certains lui trouvent. Deux échantillons ont été dégustés à 4 jours d’intervalle, à l’aveugle, le premier a été goûté, à table, avec Laurent Baraou et EricB, le second, par des dégustateurs ( Vincent Ravenne, Jean-Pierre N, et Jean-Luc Milleret ) parfaitement à... [Lire la suite]

Le premier vin a conclu la dégustation de ce dimanche 15 Juillet, mais comme je n’aime pas «les plaisirs solitaires», j’ajoute le commentaire d’un vin, goûté dans le cadre des «off» de Vinexpo au Château La Tour Blanche en Juin (Les vins liquoreux du Monde). J’essaierai, si mon emploi du temps me le permet, de vous commenter les meilleurs vins, à mon goût, que j’ai pu approcher lors de cette manifestation.  Château d’Yquem  1998 La robe est d’une parfaite couleur or, les larmes au bord du... [Lire la suite]

Une belle paire bordelaise, après ces deux premiers vins rouges, dont un vin que j’ai dégusté 5 à 6 fois en trois ans, et qui est considéré comme une réussite dans ce millésime ingrat. Le second vin n’avait pas été regoûté depuis très longtemps, incontestablement, pour ma part un des meilleurs vins élaborés par la propriété, supérieur au 2000, dont je vous reparlerai ultérieurement Léoville Las Cases  1994 La robe est assez foncée, avec des reflets de couleur rubis, le nez est plaisant et déjà évolué : tabac... [Lire la suite]

Les deux premiers vins rouges sont parfaitement antithétiques, l’un a une bouche toute en dentelles, et l’autre un corps d’athlète. D’origine différente, il ont tout les deux, à mon avis, l’avantage d’être des valeurs sures de leur millésime qui est plutôt faible dans l’appellation d’un de ces deux vins. Les vins ont été servis à l’aveugle, et à température tout à fait convenable. RAYAS  2002 La robe est peu profonde, avec un teinte générale grenat à vieux rose, le nez est intense et précis : cerises, et fraises des... [Lire la suite]

Les mois de Juillet et d’Août qui devaient, à l’origine, être assez calmes, question dégustation, ont été beaucoup plus agités, et torrides que ne l’était la température extérieure.  Je vais vous commenter ces différentes dégustations, à partir d’aujourd’hui, et vous allez voir que nous avons goûtés de superbes bouteilles. Champagne Bollinger : Grande Année  1990 La robe de couleur or laisse entrevoir des reflets de teinte tilleul, le nez est engageant et complexe : avec en premier plan des arômes de... [Lire la suite]