750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
21 août 2007

Un 15 Juillet girondin (2)

Les deux premiers vins rouges sont parfaitement antithétiques, l’un a une bouche toute en dentelles, et l’autre un corps d’athlète. D’origine différente, il ont tout les deux, à mon avis, l’avantage d’être des valeurs sures de leur millésime qui est plutôt faible dans l’appellation d’un de ces deux vins. Les vins ont été servis à l’aveugle, et à température tout à fait convenable.

RAYAS  2002

La robe est peu profonde, avec un teinte générale grenat à vieux rose, le nez est intense et précis : cerises, et fraises des bois, pivoine, herbes méditerranéennes, et une touche d’olives noires, la bouche est fine et élégante, avec des tannins au toucher soyeux, de construction longiligne, sans faille malgré la difficulté du millésime, les saveurs sont complexes, la finale est longue, d’une extrême délicatesse et d’une élégance rare, savoureuse avec un petit côté envoûtant. Noté **** (*), plus en note plaisir qu’en valeur pure

Léoville Las Cases  2002

La robe est profonde , avec un fin liseré de couleur violine à pourpre, le nez est expressif, et pur, avec des parfums de fruits variés ( cassis, mûres et myrtilles), de violettes, d’épices douces, et un élevage élégant en retrait, beaucoup de richesse et de concentration dans ce vin. Les tannins sont fins et serrés, mais bien enrobés, avec un toucher velouté, le milieu de bouche est ample , très en chair, avec des saveurs de fruits noirs mûrs qui se prolongent dans une finale longue, intense, parfumée (cassis très pur), ****(*). Très beau potentiel

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Commentaires
P
Bonjour,<br /> <br /> Je possède une (!) bouteille de Rayas 2002 et je me posais justement la question de savoir si je devais l'attendre... Qu'en pensez-vous ?<br /> <br /> Merci !
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