Drappier, Grande Sendrée 2008, Kientzler, Geisberg 2014, Sancerre Le Chêne Marchand 2013

Régulièrement nous apprécions d'avoir à notre table des amis vignerons, de Pauillac, pour discuter du métier qui nous fascine, nous émerveille et surtout nous invite à apprécier toute l'abnégation de ce beau métier si difficile. 

Les discussions abordent évidemment le goût de la dégustation, de la gastronomie, et le menu qui est choisi est bien évidemment orienté de telle façon qu'il puisse permettre de mettre en duo des vins pour apprécier leurs accords.

Le menu est le suivant : 

Mises en bouche variées autour de la langoustine et omble chevalier fumé.

Noix de Saint Jacques sur du fenouil glacé à l'orange

 

Flan de morilles aux asperges vertes

Oie et son accompagnement de légumes blancs ( topinambours, panais)

Fromages divers ( Saint Nectaire et fourme de Montbrison)

Sabayon à l'ananas.

Le Champagne a été placé sur les mises en bouche, le Kientzler sur les noix de Saint Jacques et le Sancerre sur les morilles aux asperges.

Champagne  : Drappier : La Grande Sendrée 2008

Le vin a été servi en bouteille découverte.

La robe or vif est traversé par des bulles fines à l'allure modérée. Le bouquet intense évoque l'orange, les fruits blancs, les noisettes, l'amande, les viennoiseries, avec de fines épices et des notes florales. La bouche est mûre, tonqiue, vineuse, dense, veloutée, sous la fine effervescence, et fruitée. La finale est longue, appuyée, fraîche expressive et saline. Noté 17.5, même note plaisir.

 

Sancerre : Vincent Pinard : le Chêne Marchand 2013

Mis en carafe : une heure et demie avant le service, après avoir été goûté à l'ouverture.

La robe or pâle est brillante. Le nez est expressif avec des arômes de verveine, de fleurs d'oranger, d'orange, de citron et une pointe de violettes. L'attaque est délicatement charnue et veloutée et dotée d'une finesse de texture, le vin se développe dans un corps oblong, d'une bonne densité et fruité. La finale est allongée, élancée et tonique, dynamique, fraîche, tout en conservant une texture veloutée ; elle est très aromatique avec une fine empreinte calcaire et saline. Noté 16.5, même note plaisir.

Alsace : Kientzler : Grand Cru Geisberg 2014

Mis en carafe : deux heures avant le service, après avoir été goûté à l'ouverture.

La robe jaune pâle est brillante. L'olfaction est ouverte avec des arômes de citron mûr, de fleurs champêtres et de notes de graphite, de léger naphte, et une pointe de réglisse. La bouche est droite, dense, longiforme, l'aération dissipe la légère austérité et accentue le charnu, et le fruité (citron dominant). La finale est longue, fraîche, dynamique, tenude avec une légère sensation tannique qui souligne l'empreinte calcaire du terroir, elle est marquée par une palette aromatique fruitée et florale. Note 16.5, note plaisir 16