750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
24 mars 2014

Castillon-Côtes de Bordeaux : Domaine de l' A 2009, et Fronsac : Haut-Carles 2008

Le millésime 2009, à Saint Emilion et en rive droite en général, reste encore  bien ouvert et accessible gustativement pour les amateurs qui aiment boire des vins jeunes dotés de fruits gourmands. Nous en avons fait l’expérience en ouvrant une bouteille du Domaine de l’A 2009 (Castillon-Côtes de Bordeaux) qui s’est révélée excellente le deuxième jour, et déjà très bonne deux heures après l’ouverture (sans mise en carafe). La finale a gagné en harmonie, avec un caractère solaire un peu moins prononcé que ne le montrait la précédente dégustation.

Lors d’une visite au Château Haut-Carles, propriété phare de l’appellation Fronsac, nous avions goûté le millésime 2008 de la cuvée Haut-Carles, qui nous avait bien plu. Pour voir comment se présentait maintenant cette cuvée, une nouvelle dégustation s’imposait. Le vin a été carafé trois heures avant la première dégustation puis revu le lendemain. Le vin est encore relativement fermé, mais les promesses sont bien là. Il faudra l’attendre 3 à 4 ans pour qu’il délivre toutes ses qualités.

 

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Castillon-Côtes de Bordeaux : Domaine de l’A 2009

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La robe est profonde de teinte sanguine, le bouquet net et intense évoque les cerises noires, la gelée de cassis, les épices douces, avec des notes de violettes et de très légère réglisse, et un élevage de qualité  en retrait. La bouche est riche et pleine dès l’attaque, les tannins fins et mûrs sont enrobés par une chair serrée et soyeuse, le centre est sphérique et dense agrémenté de fruits purs et gourmands. La finale est très persistante, d’un élégant velouté de texture, allongée, généreuse, harmonieuse et savoureuse (fruits, épices, notes florales et fine réglisse). Note potentielle 17, note plaisir 16,5

Fronsac : Haut Carles 2008

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La robe est profonde, avec des reflets de teinte sanguine. Le nez est net et assez ouvert avec des arômes de cerises, de cassis, d’épices douces, de léger café et chocolat, et des notes florales. La bouche est puissante, avec des tannins serrés très structurants tramés dans un corps plein et dense (pour le millésime), enrobés par une chair de bon aloi, agrémentés de fruits d’une bonne expression. La finale est longue, d’une bonne fraîcheur solidement charpentée par des tannins un peu fermes avec des saveurs de fruits de d’épices qui s’associent avec celles de l’élevage de qualité pas encore fondu, mais en accord avec la richesse du vin, elle est ponctuée par des notes crayeuses et légèrement salines. Note potentielle 16,5, note plaisir 15

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