750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
15 septembre 2010

N'oublions pas la rive gauche!

J’ai retrouvé dans mon congélateur un civet de cerf, que m’avait offert une amie landaise, il a fallu choisir un vin pour l’accompagner, et comme j’avais un Pauillac d’une vingtaine d’année, c’était l’occasion d’ouvrir une nouvelle bouteille de ce vin. Avec un Brillat-Savarin pour terminer le repas, le menu était bouclé. L’accord a très bien fonctionné, ce qui ne doit pas étonner les amateurs de vins de Bordeaux un peu âgés. J’ajoute les commentaires d’un Pessac Léognan plus récent, bu avec une viande rouge en sauce.

 

Grand Puy Lacoste 1990 (dégusté sur deux jours)

La robe est soutenue au centre du verre, de couleur rubis à grenat, avec des teintes brunes à orangées au bord du disque, le nez est intense et complexe avec des arômes de cassis , et de sureau, écrasés, de havane, de cèdre, de graphite et d’épices variées qui s’associent avec harmonie. L’attaque est puissante , les tannins sont fondus, les fruits sont encore nets, avec leurs arômes primaires, le milieu de bouche est ample, profond et volumineux, la longue finale est riche, généreuse , complexe, d’un très bon équilibre, malgré le côté solaire du millésime. Un régal. Noté 17,5+

 

Smith Haut Lafitte 2002 (dégusté sur deux jours)

La robe est profonde, de couleur rubis à sanguine , l’olfaction est nette et avenante avec des parfums de soupe de fruits rouges et noirs, des épices douces, des notes de fumée et de café ( l’élevage n’est pas encore totalement intégré), l’attaque est veloutée, avec une vin qui prend de la dimension et de la structure dans un centre à la texture tannique, qui s’affine au et à mesure de la dégustation, la finale est persistante, bien dessinée, fraîche, aux fruits gourmands (cassis et mûres) finement épicés Noté 15,5

 

Daniel

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