Château Charmail ( Haut Médoc ) (fin)
La dégustation se termine avec deux vins des millésimes les plus récents, 2005 est une très belle réussite dans la lignée de 2000, même peut-être légèrement supérieur, la puissance naturelle est là.
Je ne serai pas aussi élogieux avec 2006, qui me parait ici comme pour de nombreuses propriétés être inférieur, même dans certains cas très inférieur à 2005
Charmail 2005
La robe est très colorée, avec des reflets de couleur sanguine , le nez est expressif, et d’une bonne intensité : fruits variés bien mûrs ( cassis et mûres ) épices douces, un peu réglissé, floral, et des notes d’élevage en retrait, la bouche est puissante, les tannins sont serrés, bien enrobés, légèrement fermes, du gras, de très beaux fruits, et de l’ampleur en milieu de bouche, la longue finale est parfumée, mêlant à la fois, la puissance et « l’épaisseur» du sous-sol à la fraîcheur, inhérente à l’acidité du millésime noté 16 (potentiel 16, 5 )
Charmail 2006 (en élevage)
La robe est foncée, avec un liseré de couleur violine à sanguine, le nez, un peu éthéré, laisse apparaître des arômes de cassis, et mûres, finement épicés, l’élevage est en retrait, en bouche, le vin a du goût, les tannins sont assez fermes à fermes (mais sans excès), l’acidité sous jacente apporte de la fraîcheur, les fruits sont mûrs, la longueur est normale avec une rémanence des saveurs décelées à l’olfaction Noté 87-89