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Journal d'un passionné de la rive droite
7 février 2014

Deux millésimes du Château Grand Corbin Despagne ( Saint Emilion)

Webflakes, ayant cessé ses activités, ce blog ne sera plus traduit en anglais.

 

Nous avons dégusté, lors de Bordeaux Tasting fin décembre 2013, deux millésimes du château Grand Corbin Despagne (Saint Emilion).

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Cette propriété qui avait été déclassée en 1996 a retrouvé son rang de Grand Cru Classé en 2006 et l’a fort justement conservé en 2012.

Les vins de ce château ne sont pas les plus charmeurs de Saint Emilion dans leur jeunesse. Quand le temps a fait son œuvre, ils acquièrent un bouquet intense et séduisant de cerises, truffes noires, et de violettes, avec des notes sanguines, représentatifs des terroirs à la limite de Pomerol et Saint Emilion. Les tannins fins un peu fermes dans leur jeunesse se fondent avec élégance en offrant un délicat soyeux de texture, avec des milieux de bouche rond à sphérique, caractéristique des merlots sur sous-sols argileux. Les finales sont allongées, distinguées et fraîches, avec une expression aromatique soutenue. La qualité des vins est en progression régulière (pureté et précision), et les derniers millésimes proposés à un prix abordable sont à rechercher par des amateurs patients possédant une bonne cave.

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Saint Emilion : Grand Corbin Despagne 2011

La robe est assez profonde, de teinte sanguine à pourpre. Le nez net et ouvert évoque une association de petits fruits rouges (cerises) et noirs (cassis) nuancés de notes florales, épicées et d’élevage. La bouche est délicate en attaque, le vin se construit droit, avec  des tannins un peu fermes qui charpentent et corsent le vin dans un centre fruité et finement charnu. La finale est fraîche, un peu tannique, soutenue, légèrement austère, d’une bonne expression aromatique (fruits, épices douces, et fleurs). Note potentielle 15,5/ 16

Saint Emilion : Grand Corbin Despagne 2010

La robe est profonde de couleur sanguine. L’olfaction offre une bonne intensité, avec des arômes de cassis, cerises, et des notes épicées, de violettes, et de très légère réglisse, l’élevage est en retrait. La bouche est pleine, veloutée, les tannins fins et mûrs enrobés d’une chair délicate, se trament dans un corps dense, aux rondeurs avenantes, rehaussé de fruits épicés mûrs et frais. La finale est allongée, consistante, fraîche, avec des saveurs rappelant celles décelées à l’olfaction, mais un peu plus discrètes. Note potentielle 16/16,5. Une fin de bouche qui annonce un stade de fermeture

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