Saint Emilion : Pavie Macquin millésimes 2018, 2014, et 1999, Sauternes Les Justices 2019
A l'occasion de la création du nouveau chai de Pavie-Macquin, la famille Corre-Macquin a invité tous les plus fidèles amoureux de ce Grand Cru Classé (depuis 2006) afin de retracer en musique, en poésie et en chansons l'histoire familiale qui a contribué à faire de ce Saint-Emilion un haut lieu de viticulture.
On sait qu'Albert Macquin a été ingénieur agronome et surtout celui qui a permis de sauver tout le vignoble contre les ravages du phylloxera grâce à la technique du plant greffé. Ensuite, il a créé sa propre école de greffage.
Ses deux filles, Andrée et Marie vont épouser deux fils de Robert Corre. L'association des deux noms se fait donc dans les années 1930.
La mère de François et d'Antoine Corre, Marie a rédigé ses mémoires et a composé un florilège de poèmes conçus dans les moments les plus difficiles de son existence.
Ces poèmes ont été trouvés après son décès et ses petites filles les ont mis en musique.
C'est une délicieuse entrée en matière pour célébrer la propriété.
Le repas a été réalisé par le restaurant Garance. En voici le menu.
Au cours de ces agapes les vins qui ont été proposés sont les suivants.
Saint Emilion : Pavie Macquin 2018 : dégusté sur 2 heures
La robe est profonde sanguine au bord du verre. Le nez s'amplifie au cours de la dégustation avec des arômes de fruits noirs (dont la cerise tardive) les épices douces, avec des notes de réglisse et de truffes noires, L'attaque offre une chair bien formée et veloutée, le vin se développe avec énergie, sphéricité, et une concentration naturelle, rehaussé de fruits expressif. La finale est longue, autoritaire, avec un bon enrobage du grain tannique, fraîche et aromatique. Noté 18,5 (97/100)
Saint Emilion : Pavie Macquin 2014 en magnum dégusté sur deux heures
La robe est assez profonde de couleur rubis, avec un fin liseré orangée au bord du verre. L'olfaction est bien ouverte avec des arômes de cerises, de léger cassis, des notes de roses, et un élevage de qualité (thé fumé). La bouche offre un corps bien dessiné et rempli avec élégance, avec une chair velouté et des fruits éloquents. La finale est allongée, un peu plus ferme, fraîche, et expressive. Noté 16,5 (93/100)
Saint Emilion : Pavie Macquin 1999
La robe est assez profonde de teinte rubis à peine orangée au bord du verre. Le bouquet est expressif et séduisant avec des arômes de cerises burlat, de roses, de petites baies noires, avec une touche de truffe noire. La bouche est dotée d'une chair délicate et veloutée dans un attaque souple, le vin prend de la consistance et une agréable densité dans un milieu de bouche fruité. La finale est très fraîche, allongée, tenue par des tannins un peu plus fermes, avec une palette aromatique éloquente. Noté 16 (92/100)
Sauternes : Les Justices 2019
La robe or fin est brillante. Le nez expressif évoque les fruits finement rôtis (abricot et mangue), les épice orientales, et le miel fin. La bouche est élégante avec une liqueur pure d'une bonne densité, très veloutée et agrémentée de fruits suggestifs. La finale est allongée, très veloutée, d'une bonne intensité, et expressive (un peu simple en l'état). Noté 16 (92/100)
Aurea : description par Isabelle
Au nez, belle expression de fleurs et de miel. En bouche, le vin est très ample et très savoureux.
Il montre une belle tension dans la subtilité du fruit et prolonge les saveurs des fruits les plus mûrs.
Aurea 2005
Apud nasum, casia pulchrum mel abellanaeque. Apud palatum , est vinum plenissimum sapidissimumque. Tensionem pulchram in subtilitate fructu ostendit et sapores maturissimi fructus extendit.