Paul Ginglinger : Pinot noir : Les Rocailles 2016; Guigal : Condrieu : La Doriane 2007
Nous avons débouché une bouteille de Pinot Les Rocailles 2016 du Domaine Paul Ginglinger pour accompagner très convenablement un poulet fermier. Le vin a été dégusté en bouteille une première fois deux heures après l'ouverture. Le vin se goûte très bien : aromatique, avec des tannins bien enrobés, et une bonne allonge. Le lendemain il a gagné en étoffe en milieu de bouche et en harmonie générale (voir le commentaire).
J'avais conservé une bouteille de La Doriane 2007 (Condrieu) de Guigal, car les dégustations précédentes montraient un vin très marqué par l'élevage qui dominait à tous les stades de la dégustation. La légère atténuation des arômes d'élevage lors de cette dernière dégustation en bouteille ( première dégustation 3 heures après l'ouverture, puis 24 heures plus tard), ne m'a pas du tout convaincu, mon épouse a été moins sévère que moi (j'ai repris son évaluation).
Alsace : Paul Ginglinger : Pinot noir Les Rocailles 2016
La robe est assez soutenue de couleur rubis au bord du verre. Le nez est avenant et expressif avec des arômes de cerises, de délicates épices, de roses et de pivoines. L'attaque est charnue et très veloutée, le vin se développe dans une construction cylindrique élégante d'une bonne densité et très fruitée. La finale est allongée, persistante, avec une texture restant veloutée, fraîche, expressive et salivante. Noté 16,5 (93/100), même note plaisir.
Guigal : Condrieu : La Doriane 2007
La robe or soutenu est brillante. Le bouquet reste encore bien marqué par l'élevage (vanille largement dominante ), qui finit à l'agitation par laisser entrevoir des arômes, de poire, de melon et d'amande. La bouche offre une chair bien formée et veloutée, un milieu de bouche dense et assez fruité. La finale appuyée est assez fraîche, avec une palette aromatique rappelant celle de l'olfaction (dominante vanillée) et une légère amertume de peau de fruits. Noté 15 pour les amateurs de ce type de vin.