Saint Estèphe : Cos d'Estournel 2002, Lirac : Domaine de La Mordorée : La Plume du Peintre 2012

Notre boucher qui s'est spécialisé dans la viande de porc noir de Bigorre présentait sur son étal de l'échinette. En réalité c'est un petit morceau d'échine appelé également la presse ou "presa de cerdo" ou "presse ibérique", coupés rectangulairement. Cette façon de travailler la découpe de l'échine est typique des traditions espagnoles. Certains grands restaurateurs la remettent au goût du jour.

De ce fait nous proposons au menu une grillade aux sarments, que je parfume avec de la sarriette.

La viande est absolument fondante et le gras fond comme du beurre. Très régressif !!! et évidemment bien à contre courant de toutes les tendances culinaires du moment.

De l'avis de nos invités, rares sont les viandes aussi savoureuses et à en croire par la quantité qui a disparu, ce devait être très bon. 

Les vins ont été mis en carafe deux heures avant le service.

Saint Estèphe : Cos d'Estournel 2002

La robe est profonde sanguine à légèrement évoluée au bord du verre. Le nez expressif évoque le cassis, les épices fines, avec des notes de cerises, et un élévage bien intégré (encens). La bouche offre un corps dense et bien rempli dans le contexte du millésime enrobé par une chair veloutée et rehaussé de fruits avenants. La finale est longue, soutenue (tannins encore très légèrement fermes) fraîche et expressive. Noté 16,5, note plaisir 16

Lirac : Domaine de La Mordorée : La Plume du Peintre 2012

La robe est assez profonde, sanguine sur le disque. L'olfaction est bien ouverte avec des arômes de fruits noirs (cassis, cerises, et baies de sureau), de boite à épices, avec des notes de violettes, de fine réglisse et de caccao. La bouche est charnue et veloutée, le vin se développe dans un milieu de bouche ample et plein agrémenté de fruits éloquents. La finale est longue, intense, avec une texture assez veloutée, aromatique, dotée d'une fraîcheur perceptible qui participe à l'équilibre. Noté 16,5, note plaisir 16