750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
11 mars 2020

Margaux Clos de Bigos 2016, Pauillac Pichon Lalande 2002, Saint Julien Léoville Las Cases 2002,Saint Emilion Pavie Macquin 2005

Les vins rouges présentés dans ce billet ont été préparés pour convenir à une oie qui a été rôtie, puis réchauffée plusieurs heures en basse température. Des topinambours et des panais émincés et glacés ont été proposés en accompagnement. L'avantage du légume blanc est sa facilité d'association.

Quelques fromages ont été dégustés : Saint Nectaire, fourme de Montbrison, Taleggio et divers chèvres du Quercy, plus ou moins secs.

Le dessert ( ananas et sabayon) a été l'occasion d'ouvrir un Sauternes, dont le commentaire viendrai ultérieurement.

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Margaux : le Clos de Bigos 2016

le vin a été mis en carafe deux heures avant la dégustation

La robe est profonde de couleur sanguine. Le nez accentue à l'aération des arômes de cassis mûr, d'épices douces, avec des notes florales ( roses et violettes) et un élevage de bonne qualité en arrière plan. La bouche offre une chair bien formée et veloutée, un corps plein et dense, agrémenté de fruits expressifs. La finale est allongée, bien tenue par des tannins un peu plus fermes , elle est fraîche, et aromatique . Noté 16, note plaisir 15,5. La finale gagne en velouté de texture 24 heures plus tard, sans perdre en qualité de structure

 

Les trois vins rouges commentés ci-dessous ont été ouverts la veille au soir, dégustés en milieu de matinée, puis mis en carafe 3 heures avant le service

 

Pauillac : Château Pichon Lalande 2002

La robe est assez profonde de couleur sanguine à pourpre. L'agitation met en valeur des arômes de cassis, de cerises, avec des notes de fleurs mauves, de léger graphite, et un léger élevage net en arrière plan. La bouche est délicate , veloutée, d'une bonne densité et plus haute dans un centre fruité. La finale d'une bonne allonge, dans un style élancé, offre une texture veloutée, avec une palette aromatique expressive et une fraîcheur très légèrement vive. Note potentielle 16,5, note plaisir 16

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Saint Julien : Château Léoville Las Cases 2002

La robe est assez profonde à profonde , sanguine à rubis au bord du verre. Le bouquet est séduisant et expressif avec des arômes de cassis mûr et pur, d'épices douces, d'encens, et des notes florales, de cerises, et un élevage distingué quasiment fondu. La bouche est mûre, charnue, très veloutée, les sensations sont ascendantes vers un milieu de bouche dense, concentré avec élégance et rehaussé de fruits noirs éloquents. La finale est longue, d'un très bon maintien (tannins à peine plus fermes dans le coeur du grain), veloutée , fraîche, aromatique et persistante. Noté 18, note plaisir 17,5

 

Saint Emilion : Pavie Macquin 2005

La robe est profonde avec un liseré de teinte sanguine à pourpre. Le nez intense évoque les cerises "burlat", le cassis, les fines épices, la truffe noire avec des notes de cassis, et de légère réglisse. La bouche est très expressive, sphérique, profonde, avec une chair bien formée et veloutée qui habille les tannins mûrs et rehaussée de fruits expressifs (cerise pure) et séduisants. La finale est longue, soutenue, charnue, impressive, complexe, et équilibrée par la belle fraîcheur inhérente au terroir et bien intégrée. Noté 18,5, note plaisir 17,5

 

Avec le dessert nous avons servi un excellent vin de Sauternes : Clos Haut Peyraguey 2001, il a été regoûté 48 heures plus tard avec d'autres convives et sera commenté ultérieurement.

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