750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
27 septembre 2018

Pauillac : Pontet Canet 2000, Côte-Rôtie : Jamet 2005, et Sauternes : Clos Haut Peyraguey 2007

 

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La suite du repas, comme il l'a été annoncé dans le billet précédent, a été un canard, cuit en basse température, accompagné de ravioles à la truffe.

Le canard a été entièrement découpé, recouvert de thym, de sauge, mis au réfrigérateur une nuit. Le lendemain il a été cuit plusieurs heures entièrement recouvert, au four à 150°d'abord, puis 100°, avec un fond de volaille. La recette est d'une simplicité extrême, mais ce qui a fait que nous étions en face d'un grand plat, est la sélection de cette volaille. C'est un canard mulard,  ( lire ICI ) issu d'une ferme ne produisant que pour les habitants. C'est une opportunité d'avoir pu en bénéficier. Elle a été cuisinée avec tout le respect culinaire qui est dû à un tel produit. Comme tous les goûts sont dans la nature, ce sont deux vins de deux régions différentes et donc de deux cépages différents qui ont accompagné le plat. Bordeaux et Vallée du Rhône...

Les vins ont été appréciés, il n'a pas été émis de suffrage majoritaire pour l'un deux. La viande était de texture fondante, et les tanins des deux vins ont été, par leur soyeux, à l'unisson de texture.

En revanche pour les fromages, et en particulier le Saint Nectaire, c'est plutôt le Pauillac qui s'est affirmé pleinement. 

Le plateau a été resservi avec le Termignon pour permettre d'aborder le Sauternes.

Nous ne reviendrons pas sur cette expérience déjà relatée d'une sommellerie originale, plutôt inattendue, mais convaincante. ( Lire ICI)

 

 

 

 

Les vins rouges ont été mis en carafe deux heures avant le service, après une première dégustation.

 

Pauillac: Pontet-Canet 2000

La robe est assez profonde de couleur pourpre à rubis. Le bouquet intense évoque le cassis, la myrtille, les fines épices, avec des notes de cèdre, d'encens et de tabac brun. La bouche est bien en chair et très veloutée, dotée d'un corps dense et ample et de fruits mûrs, frais et éloquents. La finale est longue, bien tenus par des tannins quasiment fondus, fraîche, complexe et d'une bonne persistance. Noté 17, note plaisir 16,5

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Côte-Rôtie : Domaine Jamet 2005

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La robe est assez profonde à profonde de teinte sanguine. Le nez est expressif avec des arômes de petites baies noires (cassis et sureau), d'épices variées ( dont un poivre fin), et des notes de légère réglisse, de fleurs mauves, et d'une touche lardée. La bouche est très veloutée, délicatement charnue, concentrée et dense dans un centre agrémenté de fruits épicés. La finale est longue, dynamique, harmonieuse, expressive et persistante. Noté 17,5, note plaisir 17

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Sauternes : Clos Haut Peyraguey 2007

mis en carafe une quinzaine de minute avant le service

La robe de couleur or très légèrement soutenue est brillante. L'olfcation est nette et intense avec des arômes d’abricot, la mangue, et d'oranges rôtis d' épices orientales ( safran dominant), de fruits secs légers et de miel fin. La bouche est onctueuse, dense, la liqueur est concentrée avec élégance, agrémentée de saveurs pures de fruits rôtis. La finale est longue, intense, d’une bonne fraîcheur, pulpeuse, soulignée par des arômes très persistants de fruits rôtis, d'épices douces, et de fruits secs. Noté17,5, note plaisir 17.





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