750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
11 juillet 2018

Beaune : Nicolas Rossignol : Clos des Mouches (rouge) 2008, et Pommard : Vaudoisey-Creusefond : Charmots 2005

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Je commente, dans ce billet deux vins de La Côte de Beaune (Bourgogne) qui se sont fort appréciés. La bouteille de Beaune Clos des Mouches 2008 de Nicolas Rossignol a accompagné avec justesse un foie gras poêlé. Il s'est montré d'excellente facture dès la première dégustation : aromatique, plein, velouté avec une belle fraîcheur bien intégrée à la matière en finale. Il n'a pas comme un certain nombre de vins rouges de Bourgogne dans ce millésime, une acidité trop vive qui déséquilibre les finales. Le lendemain l'ensemble est davantage fondu, et un peu plus harmonieux.

Nous avons déjà dû déguster et boire une dizaine de bouteilles de Pommard Charmots 2005 du domaine Vaudoisey-Creusefonds, pour suivre son évolution qui a été conforme aux premières dégustations. Il faut dire qu' à 19 Euros la bouteille à sa sortie, c'était tentant. C'est un vin de facture classique, voire traditionnelle, que la propriété a parfaitement réussi dans ce millésime, et qui s'est montré une nouvelle fois plaisant et excellent, à son meilleur niveau lors de la deuxième dégustation.



Conditions de dégustation

Les vins ont été goûtés, comme d'habitude, en deux fois : une première dégustation après avoir ouvert et épaulé la bouteille une heure auparavant et une deuxième 24 heures plus tard, après conservation en cave fraîche (bouteille rebouchée).



Beaune : Nicolas Rossignol : Premier Cru : Clos des Mouches (rouge) 2008

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La robe est assez soutenue de couleur rubis, très légèrement évoluée au bord du verre. Le nez , séduisant et expressif, évoque les cerises ( pulpe et noyau) de griottes, de roses, de benjoin, avec des notes de cassis, d'humus, et une pointe réglissée. Un chair délicate très veloutée à soyeuse enrobe les tannins à tous les stades de la dégustation. Le vin se développe dans un corps bien dessiné dans l'allonge, d'une bonne densité, rehaussé de fruits éloquents. La finale est longue, précise, d'une fraîcheur bien dosée, expressive et persistante. Noté 17, note plaisir 16,5



Pommard : Vaudoisey-Creusefond : Premier Cru : Charmots 2005

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La robe est assez soutenue à soutenue de couleur rubis sans signe d'évolution. L'olfaction d' une bonne intensité dévoile des arômes de cassis, de baies de sureau, d'épices variées (dont un léger poivre ), de fine réglisse, de genièvre, et d'encens. La bouche est veloutée et délicatement charnue, le centre est concentré, plein, d'une bonne ampleur agrémenté de fruits noirs expressifs. La finale est longue, d'un bon maintien, dotée d'une texture veloutée, avec une palette aromatique persistante. Noté 16,5, note plaisir 16

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