Chablis : Dauvissat : La Forest 2010, Pauillac : Mouton Rothschild 2002, Coteaux du Layon : Delesvaux : SGN 2006
Le mois d'avril est le prélude aux premières belles végétations, aux fruits et légumes printanièrs. Il est aussi un mois d'anniversaire que l'on a donc fêté en toute simplicité, en s'accordant toutefois les plus beaux produits du moment. Les recettes, bien que très naturelles, loin de toute sophistication, justifiaient en plus de l'occasion à solenniser, que l'on s'offre de belles bouteilles pour des accords réussis.
Comme au restaurant, les plats de l'entrée sont "à la carte". Les amateurs d'huîtres de sont pas légion, et ceux qui les boudent ont des noix de saint Jacques.
La deuxième entrée est un Saint Pierre. Juste rôti. Baigné d'un jus de cuisson d'artichaut et accompagnés des deux coeurs des artichauts fraîchement cuits.
Puis c'est une souris d'agneau cuite en basse température qui accompagne le Pauillac! Elle a été cuite durant six heures à 100-110°. Elle est fondante!
Un seul fromage, le Saint Nectaire...
Le dessert ( non photographié) est un soufflé à la mandarine.
On l'a mangé trop vite, l'appareil photo n'a pas été aussi rapide! :-)
Un beau dîner en conséquence, sans grande virtualité en cuisine, mais toute la sommellerie l'a magnifiquement emporté!
Chablis : Dauvissat : Premier Cru : La Forest 2010
Dégusté en bouteille sur 24 heures (2 dégustations), après avoir été épaulé une bonne demi-heure avant la première dégustation
La robe de couleur or clair est brillante. Le nez est expressif avec des arômes d'agrumes ( oranges et citrons), de légères épices, et des notes de fruits blancs (poire) et de fleurs blanches. L'attaque est bien enchair et veloutée, le vin prend de la densité et de l'ampleur dans un centre fruité. La finale est longue, tendue, tout en conservant une texture assez veloutée (le lendemain), expressive ( dominante d'agrumes), persistante, et saline. Noté 17, note plaisir 16,5
Pauillac : Mouton Rothschild 2002
Le vin a été mis en carafe 2 heures avant la première dégustation, puis regoûté le lendemain ( avec un fondu encore plus harmonieux )
La robe est profonde, sanguine au bord du verre. Le bouquet, intense et complexe évoque le cassis, les épices douces, avec des notes de cerises, de graphite, de papier d'Arménie, de cèdre, et un soupçon de poivron rouge (première dégustation). La bouche est intense, puissante, dense, ample , charnue, veloutée et fruitée (cassis pur). La finale est longue, bien tenue par des tannins serrés restant bien enrobés, complexe, aromatique, et persistante. Noté 17,5, voire un peu plus dans 4 à 5 ans, note plaisir 17.
Une bouteille conforme en qualité à celle goûtée il y a trois ans et bien supérieure à celle du mois d'août 2017.
Loire Coteaux du Layon : Philippe Delesvaux : Sélection de Grains Nobles 2006
dégusté en bouteille sur deux jours,sans aucune variation
La robe offre une teinte ambrée. L'olfaction est intense avec des arômes de fruits rôtis (coing, oranges, abricots) d'épices orientales (safran, et léger curry) de miel, de dattes, de raisins de Corinthe, et de champignons nobles. La bouche est onctueuse, luxuriante, concentrée, ample, charnue, rehaussée de fruits d'un grand rôti. La finale est longue, intense, très riche, complexe, très persistante, magistralement équilibrée par une impeccable fraîcheur. Noté 18, même note plaisir