Loire : Muscadet : Guy Bossard : Gneiss 2010, et Alsace : Paul Ginglinger : Riesling Pfersigberg : Ortel 2014
Entre blogueurs, les discussions vont bon train sur le net, par écran interposé, et parfois il est de bon ton de se rencontrer vraiment! Plus de spontanéité, plus d'élans de générosité et de sympathie et de bonnes bouteilles à échanger.
André est donc venu nous rejoindre dès son retour dans le libournais et nous avons appelé Joseph pour le confronter lui aussi aux vins que nous souhaitons partager.
En fait, c'est Joseph qui nous a coincés! avec le Muscadet de Bossard... Nous avons tous trois été très perplexes dès l'ouverture! Ce n'est que progressivement et après avoir glané quelques indices que nous nous sommes délibérément tourné vers le muscadet et pour citer sans nous tromper Bossard, qui longtemps a été considéré comme l'un des meilleurs représentants.
C'est le jeu du "qui croyait prendre est pris" et c'est pour notre plus grande satisfaction!
Le menu composé est le suivant : guacamole, et frites de patates douces
Sainte-Maure cendré aux baies roses et poires confites
Filet de sole à l'orange
Pavé de cerf et sanglier, cèpes et morilles
Comté, Termignon
Mangues au miel sur une émulsion de mangues
Les vins commentés ce jour sont ceux qui ont accompagné les mises en bouche et les deux entrées.
Loire : Muscadet : Guy Bossard : Gneiss 2010
La robe offre une teinte dorée. Le nez bien ouvert évoque les fruits jaunes (pêches), de légers agrumes, avec des notes épicées, une touche de cire, et une pointe de miel. La bouche est bien en chair, veloutée, dans une construction allongée d'une bonne densité et fruitée. La finale est élancée, fraîche, avec un toucher de bouche qui reste velouté, expressive, et d'une bonne persistante. Noté 15,5, même note plaisir
Alsace : Paul Ginglinger : Riesling : Grand Cru Pfersigberg : Ortel 2014
La robe de couleur or léger est brillante. L'agitation accentue des arômes de citrons, d'oranges, de fleurs blanches, avec des notes d'épices douces et d'orgeat. La bouche est charnue, très veloutée, ronde à assez sphérique dans un centre fruité. La finale portée par une juste acidité, s'allonge et s'étire, avec une expression aromatique présente mais un peu retenue, ponctuée d'une sensation calcaire et des notes salines. Note potentielle 17, note plaisir 16. Le vin est actuellement un peu sur la réserve et la retenue contrairement à Hertacker qui est très épanoui.