750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
15 novembre 2017

Alsace : Paul Ginglinger : Sylvaner 2015, et Bourgogne Vaudoisey-Creusefond : Pommard : Charmots 2005

Après notre visite dans le Médoc, nous avons convié André à dîner autour d'un repas décontracté, plutôt végétarien. J'ai ouvert une bouteille de Sylvaner 2015 du Domaine Paul Ginglinger. Notre hôte qui dégustait à l'aveugle a évoqué un très bon Riesling et a été très surpris au dévoilement de la bouteille.

Ce vin provient d'une parcelle de vieilles vignes du lieu-dit Brodenacker situé à proximité du grand Cru Eichberg entre les villages d'Eguisheim et d'Husseren-les-Châteaux. Ce vignoble d'altitude, exposé est, est planté sur des sédiments marno-calcaires surmontés d'éboulis de grès. La dégustation montre que le terroir sublime le cépage. A noter que le reste de la bouteille était un léger cran au dessus le lendemain (voir le commentaire).

Nous avons ouvert une bouteille de Pommard Charmots 2005 du Domaine Vaudoisey-Creusefond. Comme sur les bouteilles précédentes, le bouchon est assez imbibé (dû à un léger trop plein lors du remplissage des bouteilles), mais nous n'avons jamais constaté de vin bouchonné sur la douzaine de bouteilles déjà ouvertes. Le vin, un peu plus en place le deuxième jour, offre une finale un peu moins avenante que celle des dernières dégustations. Il entre dans une phase de recherche de second souffle pour employer une métaphore sportive.

 

 

 

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Protocole de dégustation

Les vins ont été goûtés, comme d'habitude, en deux fois : une première dégustation après avoir ouvert et épaulé la bouteille une heure auparavant et une deuxième 24 heures plus tard, après conservation en cave fraîche (bouteille rebouchée).



Alsace : Paul Ginglinger : Sylvaner 2015

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La robe de couleur jaune pale est brillante. Le nez expressif évoque l'orange, la mandarine, la bergamote, la verveine, avec des notes de raisins secs et de céréales. L'attaque est veloutée et bien en chair, le vin se développe dans un corps ample assez sphérique soulignée par des fruits mûrs. La finale est allongée, bien tenue par une matière mûre, et étirée par une fraîcheur de bon aloi, elle est dotée d'une palette aromatique expressive et ponctuée de nettes notes salines. Noté 15,5, même note plaisir



Bourgogne : Vaudoisey-Creusefond : Premier Cru : Pommard : Charmots 2005

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La robe est assez soutenue de couleur pourpre à rubis, sans signe d'évolution. L'olfaction est bien ouverte avec des arômes de cassis, de framboises, de nombreuses épices douces, et des notes de cerises, de roses et de fine réglisse. La bouche est veloutée, corsée avec densité, pleine, délicatement charnue, agrémentée de fruits expressifs finement épicées. La finale est allongée, tenue par des tannins un peu fermes, d'une bonne fraîcheur, avec une palette aromatique un peu retenue, et de petites notes d'amertume. Note potentielle 16,5, note plaisir 15

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