750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
31 mars 2017

Saint Julien : Léoville Barton 2002, et Jean-Marc Burgaud : Morgon : cuvée James 2010

Pour accompagner un épaule d'agneau cuite en basse température, j'ai ouvert une bouteille de Léoville Barton 2002. le vin a été mis en carafe deux petites heures avant d'être servi, il s'est excellemment goûté et l'accord classique avec l'agneau a évidemment très bien fonctionné. Regoûté le lendemain, le vin nous a proposé une palette aromatique un peu plus complexe sans se départir des qualités de structure et de texture qu'il nous avait offert la veille. Il sera sur son plateau de maturité pour son vingtième anniversaire.

Ayant acquis quelques bouteilles du Morgon cuvée James 2010 de Jean-Marc Burgaud, j'en ai ouvert une, pour la première fois. J' ai goûté un verre à l'ouverture ( le vin était très renfrogné), et j'ai décidé de laisser le reste de la bouteille rebouchée en cave fraîche. Je l'ai redégusté 48 heures plus tard (voir le commentaire), le vin était plus parlant, mais encore loin de tout nous dire. Lors d'une troisième dégustation 24 heures plus tard, le vin n'avait pas bougé. Je pense qu'il faudra l'attendre encore longtemps en cave, au moins cinq ans pour une prochaine bouteille.

 

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Saint Julien : Léoville Barton 2002

La robe est profonde de couleur violine. Le bouquet est net et intense avec des arômes de cassis, d'épices douces, de tabac, d'aiguilles de pin, et des notes de violettes. La bouche est veloutée, les tannins fins et mûrs enrobés par chair avenante se trament dans un corps dense et bien formé rehaussé de fruits expressifs. La finale est longue, tenue par des tannins habillés d'une chair veloutée, fraîche , persistante avec un bon début de complexité. Noté 17, note plaisir 16,5



Beaujolais : Jean-Marc Burgaud : Morgon cuvée James 2010

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La robe est assez profonde de teinte violine au bord du verre. Le nez ouvert évoque au repos les épices variées, à l'agitation se révèlent des arômes de cassis, de baies de sureau, avec des notes fumées, de cerises et de violettes, et de très léger élevage en arrière plan. L'attaque est veloutée, le vin se développe énergique, et dense, finement charnu dans un centre fruité. La finale tenue par des tannins plus fermes, et moins enrobés est fraîche, un peu retenue dans son expression aromatique et légèrement astringente. Note potentielle 16/16,5, note plaisir 14,5

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