Givry : François Lumpp : A La vigne Rouge 2014, et Daniel Bouland : Morgon Corcelette 2011
Voici les commentaires de deux vins de Bourgogne dégustés ce dernier mois. Comme d'habitude les vins ont été goûtés une première fois (bouteille ouverte et épaulée une heure avant le service), puis conservés en cave fraîche et redégustés vingt quatre heures plus tard.
La bouteille de Givry "A La Vigne Rouge " 2014 de François Lumpp s'est très bien goûtée dès la première dégustation, et offre déjà un très bon plaisir, elle s'est bien tenue le lendemain en restant au même niveau, et sans modification notable.
Le Morgon Corcelette 2011 de Daniel Bouland commence à se bien goûter dès la première dégustation, d'un niveau un peu supérieur le lendemain, avec des tannins un peu plus civilisés, tout en conservant une expression aromatique séduisante et qui en fait son charme. Cette bouteile m'a paru un peu moins épanouie (surtout en finale) que celle bue il y a quatre mois. Les possesseurs qui souhaiteraient boire une vin un peu plus aimable, pour la structure tannique, devont encore patienter deux ou trois ans. L'accord avec une sélection de jambons crus a été satisfaisant.
Givry : François Lumpp : Premier Cru : A la Vigne Rouge 2014
La robe est soutenue de couleur pourpre à violine. Le nez est expressif et avenat avec des arômes de framboises de cerises, de fines épices et des notes réglissées et de violettes. La bouche est très veloutée, le vin se développe dans un corps fuselé bien rempli enrobé d'une chair délicate et très fruitée. La finale tenue par des tannins un rien plus fermes, est élancée, très fraîche dotée d'une palette aromatique pure et persistante. Noté 16, note plaisir 15,5
Beaujolais : Daniel Bouland : Morgon Corcelette 2011
La robe est assez profonde, avec un liseré de couleur violine. Le nez bien ouvert évoque le pannier de fruits variés (cassis, et cerises, les épices (dont un léger poivre fin), les violettes, avec des notes de réglisse. L'attaque est veloutée ; les tannins fins se trament dans un corps bien formé, et dense, rehaussé de fruits gourmands. La finale est allongée, d'un bon maintien (tannins un plus fermes et finement enrobés), fraîche, et persistante. Noté 16, note plaisir 15,5