750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
26 octobre 2016

Le dîner se poursuit avec le Gewurztraminer Hengst 2005 ( Josmeyer) et le Beaucastel : blanc : veilles vignes 2011

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Pour la seconde entrée, nous optons pour un tartare de homard, cuit dans une huile de truffe mélangée à de l'huile de sésame, parfumé légèrement au wasabi, et dressé sur des mangues au thym et aux fruits de la passion. Ce plat est d'une réelle complexité de saveurs, avec quelques orientations exotiques.

 

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Néanmoins et c'est ce qui est surprenant, tout se marie à merveille. La torrefaction du sésame met en valeur les arômes de truffe et le thym permet de relever autrement la mangue notamment en estompant l'impression que l'on a souvent d'un fruit acide.

Le parfum qui se dégage du plat est tout aussi envoûtant.

Les accords ont fonctionné diversement selon les vins. Ainsi le Josmeyer a -t- il pu de prime abord se montrer incongru, du moins en dégustation pure, mais il s'est montré particulièrement collaboratif!

Le Beaucastel a accentué le caractère méridional du plat, notamment grâce au thym, truffe et sésame.

En accord de texture, certainement a -t-il été plus adapté.

Les discussions se sont animées autour de cette deuxième entrée, plus passionnées encore, et donc dans une atmosphère de vive sympathie et de bonheur.

 

 

 

 

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Alsace : Josmeyer : Gewurztraminer : Hengst 2005

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La robe jaune or est brillante.Le bouquet est expressif avec des arômes de roses, de fruits jaunes et d'épices orientales. La bouche est délicate et veloutée, souple, un peu plus haute dans un centre fruité. La finale d'une bonne allonge est élancée, fraîche, persistante, avec un caractère un peu plus variétal ( roses- litchis ) qui domine les épices, elle ponctué par des notes salines et des sucres résiduels assez sensibles. Noté 15, même note plaisir. Une bouteille de bien moindre qualité que celle dégustée ici

 

Châteauneuf du Pape : Beaucastel ( blanc) : vieilles vignes 2011

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La robe offre une teinte or soutenue. Le nez d'une bonne intensité évoque la pêche jaune et l'orange ( pulpe et peau) , les épices douces ( dont le safran) , le thym, l'anis, avec des notes de lavande. La bouche est bien en chair, un peu plus grasse dans un centre dense et concentré , velouté rehaussé de fruits épicés. La finale est longue, d'une puissance maîtrisée, très aromatique, avec un bel équilibre réalisé par la conjugaison d'une fine acidité gustative sous-jacente, d'une élégante amertume de peaux de fruits, et d'une salinité de bon aloi. Noté 17, note plaisir 16,5. Une bouteille moins riche et moins ample que celle dégustée précédemment qui fait penser à une phase intermédiaire lors du vieillissement du vin.

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