750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
28 mars 2014

Corbières : La Voulte-Gasparets Romain Pauc 2003 et Côteaux du Languedoc : Montcalmès 2006

J’ouvre une bouteille de Beaucastel 1999, avec appréhension compte tenu des déconvenues précédentes, pour accompagner un restant de lapin de garenne en civet. Le vin est déviant (brettanomycès, acétate, et acescence)  à tous les stades de la dégustation. Deux jours plus tard, une bouteille de La Croix Boissée 2007 (Chinon) m’inflige la même punition (réduction rédhibitoire, voire présence de brettanomycès, et acescence). Il devient de plus en plus agaçant, avec des producteurs de vins rouges de Loire, et en particulier avec des noms « réputés » du Chinonais d’avoir une somme non négligeable de bouteilles déviantes et imbuvables sur des durées de 48 heures, après avoir mis des vins en carafe, dès l’ouverture de la bouteille.

Nous nous nous sommes rabattus sur le Languedoc, et avec grand plaisir. J’ai ouvert une bouteille de la cuvée Romain Pauc 2003 du Domaine La Voulte-Gasparets. Le vin est entré dans une phase d’évolution (arômes tertiaires) qui nous convient fort bien en apportant une intéressante complexité, les fruits ne sont pas encore fanés, et le vin reste harmonieux, dans ce millésime caniculaire. Il est tout de même préférable de terminer les bouteilles maintenant (le vin commençait à fatiguer après 24 heures d’ouverture)

Montcalmès 2006 se présente fort bien actuellement (pulpeux, d’une bonne tenue, avec une palette aromatique séduisante), même s’il n’a pas la structure et la densité des millésimes 2005, 2007, et 2010 pour ceux que j’ai goûtés

Les vins ont été dégusté sur une durée de 48 heures en bouteille, épaulée 3 heures à l’avance, avant la première dégustation.

 

 

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Corbières : La Voulte-Gasparets : RoGrandemain Pauc 2003

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La robe est assez profonde, avec des reflets de couleur pourpre à rubis, légèrement évoluée sur les bords du disque. Le nez net et bien ouvert associe des arômes fruités et tertiaires du meilleur effet : pruneaux, cerises kirschées, olives noires, boite à épices, encens, herbes aromatiques, rose, humus, avec des notes de moka. L’attaque est délicate, les tannins fins et ciselés sont complètement fondus et enrobés d’une chair soyeuse, tramés dans un corps allongé, sans recherche de puissance, agrémenté de fruits encore assez « frais » et épicés. La finale est très persistante, élégante, harmonieuse,  bien dessinée, d’une bonne complexité aromatique avec les mêmes saveurs que celles décelées à l’olfaction. Noté 16, note plaisir 16,5

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Coteaux du Languedoc : Montcalmès 2006

La robe est assez profonde à profonde avec un liseré de teinte sanguine, l’olfaction, intense et avenante, évoque le jus de cassis et de mûres sauvages, les épices variés, les herbes aromatiques (thym et lavande), et des notes de léger moka. L’attaque est très veloutée, les tannins sont élégants et mûrs, le vin offre un bon maintien (à la dimension du millésime) dans un centre, presque pulpeux, rehaussé de fruits épicés gourmands. La finale est persistante à très persistante, harmonieuse, sensuelle, rafinée, d’une bonne fraîcheur, savoureuse (fruits, épices, garrigue, léger moka), elle est ponctuée par des notes de menthe poivrée. Noté 16,5, même note plaisir.

 

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