La Rousselle 2006 ( Fronsac) et Fougas Maldoror 2009 (Côtes de Bourg)
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Dans le billet d’aujourd’hui, je commente deux vins de la rive droite (vins des Côtes) qui entrent, comme ceux commentés il y a une quinzaine de jours dans la rubrique des bons à très bons rapport qualité/ prix c'est-à-dire autour d’une quinzaine d’euros voire moins. Les deux vins présentés ont été dégustés en bouteille sur une durée de 48 heures.
Le château La Rousselle 2006 ( Fronsac) s’est montré plus agréable 24 heures après son ouverture, il offre, comme d’habitude, une palette fruitée intense, de la chair, un bon milieu de bouche, c’est seulement sur sa finale un peu plus tannique que l’on perçoit les limites du millésime marqué par une fin de cycle difficile (pluie et nombreux orages) qui n’ a pas permis de vendanger dans la sérénité. Pour une consommation immédiate, il faudra le carafer deux bonnes heures
Le château Fougas cuvée Maldoror 2009 a la particularité de conserver une belle fraîcheur dans ce millésime très solaire, l’élevage n’est pas encore fondu, mais il reste en retrait, et laisse s’exprimer des fruits séduisants. Il peut être ouvert, et dégusté, après une bonne aération, ou être bu sur une bonne dizaine d’années pour ceux qui le souhaitent, il gagnera en velouté de texture et en harmonie. Je rappelle que les vignes de cette propriété sont cultivées en biodynamie.
Fonsac : La Rousselle 2006
La robe est profonde, de teinte pourpre à rubis. Le nez est expressif avec des arômes de cerises mûres, de fines épices, des notes de cassis, et florales, et un élevage en retrait de qualité. La bouche est veloutée en attaque, le vin est charpenté, plein, assez rond dans un centre assez charnu rehaussé de fruits gourmands. La finale est soutenue, avec des tannins plus fermes, persistante, fraîche, fruitée, épicée, avec des notes florales, et des notes d’élevage pas encore fondu. Note potentielle 15/15,5, note plaisir 15.
Côtes de Bourg : Fougas Maldoror 2009
La robe est assez profonde, avec des reflets de teinte sanguine, l’olfaction, séduisante et ouverte, évoque le cassis, la boite à épices, avec des notes florales (roses et violettes) et de cerises, qui dominent des arômes d’élevage de bonne qualité. La bouche est très veloutée, les tannins fins et mûrs se trament dans un centre assez sphérique, délicatement charnu, dense, agrémenté de fruits expressifs. La finale est fraîche, allongée, pleine, avec des tannins un peu plus fermes soulignée par des saveurs de cerises, des épices douces, des notes florales, une touche de cassis, et de léger élevage. Note potentielle 16, note plaisir 15,5