Dîner-dégustation entre amateurs (1)
Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI
Nous accueillons, samedi soir, nos amis Christophe, Véronique, Christian, Joseph, et Bruno, pour un dîner-dégustation autour de vins que je possède depuis plusieurs années en cave, acheté en « primeurs » et conservés dans d’excellentes conditions. Isabelle a adapté ses plats en fonction de la connaissance des vins proposés que nous avons acquise lors de dégustations précédentes.
Les vins blancs ont été ouverts vers 16 heures, mis en carafe et conservés dans une cave à 13,5°, puis passés une petite heure au réfrigérateur, pour descendre un peu la température, avant la dégustation.
Les trois premiers vins ont été servis sur les mises en bouche :
Cuisses de grenouille à la sauge et crème d'ail
Risotto au thé vert, tuile de parmesan au thé vert
Carpaccio de noix de Saint Jacques aux baies roses
et ils ont été entrepris aussi sur la première entrée
Queues de langoustine à la menthe, quenelle de pois à la menthe et espuma de pois aux amandes.
Francs-Côtes de Bordeaux : Les Charmes Godard 2008
La robe est jaune avec des reflets or. Le nez est net et expressif, avec des arômes de fruits de la passion d’agrumes (oranges dominantes) des notes florales, et une pointe d’épices douces. La bouche est charnue, assez riche, bien tenue par une colonne vertébrale acide « mûre » rehaussée de fruits exotiques. La finale est fraîche, persistante, soutenue, avec la même palette aromatique que celle décelée à l’olfaction. Noté 15,5, même note plaisir
Pessac-Léognan : Domaine de Chevalier ( blanc) 2008
La robe de teinte jaune pale est brillante. Des arômes d’oranges (pulpe et peau), de fleurs printanières, avec des notes de citron et de noisettes se révèlent dans une olfaction pure mais un peu retenue. L’attaque est nette, pure, la matière est dense et serrée, la bouche dans une construction allongée, d’une beau velouté de texture, est dynamisé par une acidité d’une excellente précision et mûre, qui donne de l’allonge à une finale cristalline, fraîche, élancée avec des saveurs d’agrumes variés, et de légers amers nobles. Note potentielle 17,5/18 note plaisir 16 . A attendre en toute sérénité
Alsace : Louis Sipp : Kirchberg de Ribeauvillé 2008
La robe offre une couleur légèrement dorée. Le nez est intense, avec des arômes de mirabelles, d’agrumes variés, des notes de miel, d’épices, et de naphte. La bouche est puissante, richement dotée, le milieu de bouche est charnu, presque gras, très parfumé, tonifié par une belle acidité de bon aloi qui donne du pep et de l’énergie à une finale longue, veloutée, intense, très fraîche, avec des saveurs d’agrumes dominants (dont le citron), des notes d’épices, de miel, et très salin en ultime sensation . Noté 16,5/17, note plaisir 16,5. Le vin ne se goûte pas totalement sec. A attendre pour le boire plus sec