750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal d'un passionné de la rive droite
27 octobre 2011

Deux Morgon pour un prélude....

En prélude au Vendredis du Vin, nous avons ouvert deux bouteilles d’un cru réputé du Beaujolais. Si le Beaujolais « nouveau »,  mis sur le marché le troisième jeudi de novembre, est devenu une institution en France ,comme à  l’étranger, et  a été pendant longtemps la locomotive de la région, avec hélas trop souvent des vins de faible qualité, nous devons garder à l’esprit qu’il existe, en Beaujolais, et notamment sur les dix crus, des vignerons, au talent reconnu, qui élaborent des vins excellents, qui méritent d’être recherchés par les amateurs curieux et éclectiques dans leur goût.

Voici les commentaires de deux Morgon qui nous ont servi de fil directeur pour un repas qui sera commenté demain.

 derniers_clich_s_de_octobre_209

Jean Foillard : Morgon : Côte de Py 2009

La robe est soutenue de couleur pourpre à rubis. Le nez réduit à l’ouverture s’ouvre avec netteté et séduction, après un passage en carafe, sur des arômes purs de framboises, de cassis, d’épices douces et des notes de réglisse. La bouche est soyeuse, en attaque, les tannins sont finement texturés, avec un grain enrobé par une chair serrée, le centre est plein, assez sphérique dans sa construction, soulignée par des saveurs de framboise et de gelée de groseille. La finale est persistante, avec des tannins toujours élégants au toucher très velouté,  équilibrée, fraîche, savoureuse (fruits purs, épices et réglisse), avec des notes salines. Noté 16,5, note plaisir 17

 derniers_clich_s_de_octobre_210

Daniel Bouland : Morgon vieilles vignes 2010

Le vin a été mis en carafe, deux heures avant la dégustation

La robe est profonde, de couleur violine à sanguine. L’olfaction, généreuse et nette, évoque un panier de fruits noirs écrasés (mûres, cassis, et myrtilles), la boite à épices, et le zan. La bouche est puissante, avec des tannins structurants, au grain un peu ferme, qui donnent un aspect un peu sauvage au vin  dans un milieu de bouche plein et dense, rehaussé de fruits mûrs et juteux. La finale est persistante, allongée, tendue par une juste acidité, tonique, soulignée par des fruits purs, un bouquet d’épices, des saveurs de bâton de réglisse et des notes salines. Noté 16,5, note plaisir 16. Un vin doté d’un bon potentiel de garde.

derniers_clich_s_de_octobre_211

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité