Pomerol et Saint Emilion au menu du jour
Lors d’un dîner entre amis, j’ai fait déguster, à l’aveugle, le premier vin que je commente. Il a été servi en accompagnement d’un lapin de garenne en sauce au vin, en duo avec un Saint Julien présenté hier. Il a tout à fait supporté le plat, et ses notes truffées ont même apporté une touche de complexité au plat. De l’avis des convives, ce vin a été plébiscité comme le meilleur vin de la soirée. Le second vin a été dégusté, essentiellement pour lui-même, sur une durée de 48 heures. Il n’a montré aucun signe d’évolution, ce qui laisse présager un bonne garde pour ce vin issu du millésime 2005.
Pomerol Trotanoy 1995 (pas de mise en carafe, épaulé 3 heures avant le service.
La robe est soutenue, de couleur rubis à grenat, l’olfaction est pure et intense, avec au premier plan des arômes de truffes noires, suivis de parfums floraux ( pivoines et roses séchées), de fruits frais et mûrs (cerises dominantes), avec des notes d’humus et de fines épices, l’attaque est pleine, avec des tannins fins et racés, à la texture fine et serrée, dans un milieu de bouche , fruité, finement charnu et sphérique dans son dessin. La finale est étirée, élégante, fraîche, savoureuse (épices, fruits et truffes), avec une sensation évasée qui donne de la longueur au vin . noté 17,5, note plaisir 18
Saint Emilion : Les Gravières 2005
La robe est profonde, avec des reflets de couleur violine à sanguine, le nez évoque avec netteté et intensité les cerises noires, la boite à épices, avec des notes fumées, de petites baies noires et de réglisse. La bouche est généreuse, avec des tannins mûrs et bien enrobés, le centre est plein , avec du volume et de l’ampleur souligné par des fruits gourmands, la finale est très persistante, soutenue, d’une bonne fraîcheur, avec une palette aromatique séduisante ( fruits, épices, zan). Noté 16,5, note plaisir 16