Troplong-Mondot vs Fargues pour clore mes 62 années...
Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David et roi de Jérusalem.
Vanité des vanités ! dit l'Ecclésiaste ; vanité des vanités ! tout est vanité !
Quel profit l'homme retire-t-il de tout le labeur dont il se fatigue sous le soleil ?
Une génération s'en va, une génération arrive, mais la terre subsiste toujours.
Cette terre qui porte la vigne, le vin, nos plaisirs et le sens de notre vie... célébrés ce 15 avril 2011 pour entamer la 63ème année de Daniel
Au menu
Mise en bouche composée de tournedos de homard panés, et d'une quenelle de fève, entrée faite d'une noix de Saint Jacques en bouillon de homard, capuccino de foie gras, lièvre en civet et crumble de mangue au coulis d'agrumes.
Pour accompagner le menu :
Clos Saint Landry, Bouchard Pères et fils, Beaune blanc, 2008
commenté ici :
http://rivedroite.canalblog.com/archives/2011/02/23/index.html
Le capuccino de foie gras a servi à faire la transition entre le Clos Saint Landry et le Troplong Mondot
Troplong Mondot 1989 ( dégusté sur une période de 48 heures ), sur le lièvre
La robe est profonde, de couleur rubis, très légèrement évoluée sur les bords du disque, le nez est intense, assez complexe : truffes noires, boite à épices, réglisse, humus, avec des fruits (cassis et myrtilles) légèrement en retrait. La bouche est pleine, avec des tannins fondus bien enrobés, qui structurent le vin en lui donnant du volume et de l’amplitude, les saveurs sont soutenues, la finale est persistante, les saveurs tertiaires intenses dominent les fruits, l’acidité gustative assez basse limite un peu la sensation de fraîcheur. Noté 16,5
Sauternes De Fargues 1990, sur le crumble
La robe est ambrée, l’olfaction est généreuse et intense, avec des arômes de fruits confits et rôtis (abricots et fruits exotiques), de miel des Vosges, d’épices ( curry), et des notes de cire d’abeille. La bouche est onctueuse, avec beaucoup de chair, et une sensation presque grasse, le milieu de bouche est ample, concentré, avec des saveurs intenses et pures de fruits rôtis. La longue finale, aux saveurs complexes, avec une liqueur dense et riche, offre un bon équilibre dans le contexte du millésime. Noté 17,5
Des accords qui ont fonctionné tout naturellement, puisqu'ils n'étaient pas de nouveaux procédés culinaires. La cuisine réalisée pour ce menu somme toute conventionnelle s'est vue accompagnée de vins qui lui correspondaient au plus juste de ses composantes aromatiques. En terme de texture, nous avons beaucoup apprécié le moelleux du crumble qui par l'ajout du coulis a favorisé davantage la structure ample du Sauternes.