750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal d'un passionné de la rive droite
26 février 2010

Deux vins d'une même appellation

Les deux vins de la rive gauche, commentés aujourd’hui ont été ouverts  pour accompagner un mets à base de gibier, ils n’ont pas été mis en carafe. D’un style différent, ils ont apporté beaucoup de plaisir aux dégustateurs, et Talbot qui a été goûté sur 4 jours est resté superbe, lors de la dernière dégustation : une réussite remarquable dans le millésime.

Saint Julien : Talbot 1986

La robe est soutenue, avec des reflets rubis à légèrement orangés, l’olfaction, d’une bonne intensité à intense (à partir du deuxième jour) offre des arômes de champignons nobles, d’humus, de tabac froid, de cassis écrasé, de cerises noires, de résineux. L’attaque est séduisante, avec des tannins fins parfaitement tramés, à la texture soyeuse, les fruits restent frais et jeunes, un centre, en toucher de taffetas, plein, mais très élégant, avec une épine dorsale parfaitement habillée par une chair de grande qualité, la finale est longue, avec des tannins racés, harmonieuse dans son dessin, aux saveurs complexes, accompagnées de fines épices douces, avec un cassis très pur. Après 4 jours dans une cave à 12°, le vin n’a pas bougé. Noté 17,5

Saint Julien : Gruaud Larose 1989

La robe est profonde, avec des couleurs rubis à grenat, un peu brunes à orangées au bord du verre, le nez évoque le fer ( ferrique), la terre remuée, le sous bois, des arômes de fruits un peu cuits (cerises et cassis), et des notes de poivrons rouges, l’entrée en bouche est assez délicate, les tannins sont polis, les fruits sont mûrs mais un peu ternes, le milieu de bouche laisse apparaître une structure tannique plus ferme qui donne une sensation d’énergie contenue, la finale est persistante à très persistante, assez énergique, marquée par des saveurs tertiaires, associées aux fruits bien mûrs, avec des notes épicées. Le deuxième et troisième jour (la bouteille est conservée à 12°), le vin gagne en qualité de tannins, et perd en puissance. Noté 16

Daniel

Publicité
Commentaires
D
Bonjour Alain,<br /> Ce 1986 en magnum est un flacon à rechercher.<br /> Pour les progrès, quand tu auras goûté 2008, et surtout 2009, sous peu je pense, tu vas te rendre compte du niveau des progrès...<br /> <br /> Daniel
Répondre
A
Dans ce millésime, Talbot est un véritable OVNI par rapport à la production du domaine. Prometteur par rapport aux progrès en cours..
Répondre
Publicité
Archives
Publicité