Journal d'un passionné de la rive droite

  Domaine des Roches Neuves Thierry Germain acquiert en 1990, ce domaine d’une superficie de 14 hectares, cultivé alors selon les principes de l’agriculture conventionnelle. A la suite de discussion avec Charly Foucault, il décide de travailler les vignes en agriculture biologique (non certifié) à partir de 1998, puis, grâce aux conseils de François Bouchet, il opte pour la biodynamie. Un choix essentiellement basé sur l’observation, il constate que, s’il a des baisses de rendement, la richesse en alcool des vins augmente, sans... [Lire la suite]

En juillet 2009 Stéphane Cossais, vigneron à Montlouis, était terrassé par une crise cardiaque, en pleine force de l’âge. En homme et vigneron passionné, il était en recherche permanente pour proposer, aux amateurs, des vins de plus en plus précis, droit et minéraux, de millésime en millésime, tout en respectant son terroir et son environnement. J’ai eu l’occasion de déguster et boire son superbe 2005, et j’en garde un souvenir ému. Un des mes amis cavistes m’a proposé de goûter un 2007. Le vin s’est montré à la hauteur de mes... [Lire la suite]

Ces deux vins ont été goûtés sans mise en carafe, sur une durée de 24 heures pour le premier vin commenté et 72 heures pour l’autre. Les bouteilles ont été conservées à une température de 10 12 degrés. J’avais beaucoup apprécié un cot de Monsieur Marionnet bu, il y a deux ou trois ans, ce qui m’a incité à faire ce nouvel achat. J’ai toujours l’habitude de goûter une bouteille de mes vins achetés, d’un millésime récent, j’ai procédé ainsi avec le vin de Philippe Alliet.   Touraine : Henri Marionnet : Première... [Lire la suite]

Après une approche des vins du millésime 2003 de cette propriété, j’ai voulu aborder deux vins d’un millésime plus classique, et beaucoup moins solaire, pour pouvoir me rendre compte de la régularité des vins, quel que soit la nature du millésime Les vins ont été mis en carafe deux heures et demi avant la première dégustation, puis dégustés sur une durée de trente heures, après avoir été conservés au frais (12° environ). Les espoirs ont été comblés, notamment pour la cuvée la plus réputée.   Clos Rougeard :... [Lire la suite]

J’ai acquis, lors d’une foire aux vins, quelques bouteilles (niveau impeccable et bouteilles très propres) du premier vin commenté, que j’ai souhaité confronter à un flacon d’une autre cuvée du même domaine dans le même millésime. Cette deuxième bouteille a été achetée dès sa mise sur le marché, et conservée dans une excellente cave. A l’ouverture, le bouchon du premier flacon est un peu plus marqué par le vin que celui du second. Les vins sont mis en carafe, trois heures avant la dégustation, puis conservés à 15 ... [Lire la suite]

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Notre périple ligérien s'est poursuivi par la découverte du Domaine de Philippe Alliet, à Cravant-Les-Coteaux. C'est son épouse Claude qui nous accueille. Les panneaux indiquent « Maison familiale Boissinot et Alliet », et nous apprenons que le nom de Boissinot était celui de la grand-mère paternelle de Philippe, repris par l'oncle, lors de l'acquisition de ce domaine. Philippe débute en 1978 et jusque 1983 il reste dans le structure telle que décrite précédemment. L'appellation produisait sur la base de 55 hl/ha, du... [Lire la suite]

J’ai acquis, au domaine, en fin d’année 2009, ou chez un caviste, précédemment des vins de Loire que j’apprécie depuis quelques années. Les vins de François Chidaine sont de ceux là, car je considère qu’ils signent parfaitement leurs complexes et multiples terroirs, dans toutes leurs variétés. Une dégustation de l’ensemble de la gamme, le 30 décembre 2009  a été édifiante (nous vous en parlerons, Isabelle et moi, sous peu). Philippe Foreau nous a fait goûter, fin décembre, son Vouvray Brut réserve 2002 qui est parfaitement... [Lire la suite]

Eric Nicolas dit : « Nous voulons des vins qui respectent un niveau de finesse, d’intégrité aromatique et de potentiel de garde. A propos de potentiel de garde, le plus vieux vin que l’on ait pu garder et que l’on ait eu la chance de goûter est de 1870. Il se goûtait encore très bien. Il se distinguait par un côté crayeux, ce qui prouve qu’il était allé très profond dans les expressions de terroir, des notes truffées, une évolution miellée et des saveurs d’oranges confites qui le faisaient se tenir merveilleusement sur un plat.... [Lire la suite]

Les deux vins commentés aujourd’hui ne jouent pas dans la même catégorie, bien qu’ils appartiennent à la même région viticole, c’est d’ailleurs la seule raison qui les réunit dans cette chronique. Le second vin a été ouvert dans le cadre d’une vérification, en comparaison avec une  bouteille goûtée samedi dernier, à l’aveugle, et qui ne correspondait pas, à celles dégustées auparavant. Une dégustation concluante, selon l’objectif fixé. Vouvray : Huet : Clos du Bourg 2005 Mis en carafe 3 heures La robe est finement... [Lire la suite]