Saint Emilion : Premier Grand Cru Classé : Pavie Macquin 2009; Pauillac : Pontet Canet 2002
Nous avons eu envie de déguster une bouteille de Pavie Macquin 2009 qui nous paraît depuis les deux précédentes dégustations tout à fait abordable avec plaisir actuellement. La bouteille a été ouverte trois heures avant la première dégustation qui a été très convaincante avec un vin complet en termes d'aromatique de texture et de structure. La bouteille a été terminée le lendemain avec une vin un peu plus fondu, sans modifier toutes les sensations postives de la première dégustation. Le vin a accompagné avec justesse un savoureux rôti de boeuf .
Nous avons débouché une bouteille orpheline de Château Pontet Canet 2002 (Pauillac). Le millésime 2002 a été marqué par un printemps frais et pluvieux qui a favorisé le développement virulent de maladies cryptogamiques (dont le mildiou) et par conséquent les rendements. L'été a été frais, et le millésime a été sauvé par une fin de cycle globalement peu arrosée et assez ensoleillée ( septembre et début octobre). Le vin a été servi en bouteille, débouchée une heure et demie avant la première dégustation ( un vin fin, élégant et expressif ) puis terminé le lendemain avec un vin plus étoffé (plus Pauillacais : voir le commentaire) . Le vin a accompagné une pintade, dans un accord satisfaisant.
Saint Emilion : Premier Grand Cru Classé : Pavie Macquin 2009
La robe est profonde sanguine au bord du verre. Le nez est expressif et séduisant avec des arômes de cerises burlat, d'épices variées (dont la cannelle) et des notes de petites baies noires, de roses fanées et de truffe noire. L'attaque offre une chair pleine et très veloutée. Le vin se développe dans un corps dense, sphérique, concentré avec élégance, charnu et fruité. La finale est longue , restant veloutée, aromatique, complexe, la richesse du millésime est conrebalancé par la fraicheur inhérente au terroir. Noté 18 (96/100), même note plaisir
Pauillac : Pontet Canet 2002
La robe est profonde, rubis à grenat très légèrement orangée au bord du disque. Le bouquet bien ouvert évoque les baies noires (sureau et cassis), de fines épices, avec des notes d'aiguilles de pins, de léger tabac et d'humus. La bouche ets souple avec une texture très veloutée à soyeuse, longiforme d'une bonne densité dans le contexte du millésime, délicatement charnue et encore fruitée. La finale légèrement plus ferme, de longueur normale, avec une fraîcheur bien intégrée offre une palette aromatique présente et une peu plus évoluée qu'à l'olfaction. Noté 15,5 (91/100), même note plaisir.