Terrasses du Larzac : Mas Jullien : Lous Rougeos 2016, Margaux : Malescot Saint Exupéry 2009
Suite et fin du repas commenté dans le billet précédent et qui concerne le menu de Pâques : les deux vins commentés sont ceux qui ont été appréciés sur un tajine de poulet aux épices, puis un Saint Nectaire et enfin des pommes rôties au four, aux amandes et à la gelée de groseille.
Les deux vins rouges ( Mas Jullien : Lous Rougeos 2016, et Malescot Saint Exupéry 2009) ont été ouverts et mis en carafe deux heures avant la dégustation. Ils se sont goûtés à un excellent niveau. Le lendemain après conservation nous étions à un stade supérieur, celui de grands vins ce qui n'est pas surprenant pour la régularité de la cuvée Lous Rougeos du Mas Jullien.
Lors de la dégustation des primeurs 2009 de l' appellation Margaux , Malescot Saint Exupéry était pour ma part le vin qui était ressorti en tête des vins présentés par l'UGC. J'en ai donc acheté quelques bouteilles. La première bouteille ouverte l'année suivant sa mise sur le marché tenait toutes ses promesses, et celle commentée aujourd'hui est conforme à nos attentes.
Les commentaires ci-dessous sont ceux de la deuxième dégustation. ( 24 heures après l'ouverture des bouteilles).
Terrasses du Larzac : Mas Jullien : Lous Rougeos 2016
assemblage : Carignan 60%, Syrah 40%
La robe est assez profonde, violine près du disque . Le nez est séduisant et expressif avec des arômes de mûres, de cassis, d'épices variées ( dont un poivre fin) , de violettes, de sauge et de laurier, et une pointe de réglisse. La bouche est très veloutée et charnue, avec des sensations ascendantes, dense, concentrée avec élégance, et dotée de fruits éloquents. La finale est longue, fraîche, harmonieuse, veloutée, avec une élégante tonicité, aromatique et complexe. Noté 18, note plaisir 17 ( première dégustation)
Margaux : Malescot Saint Exupéry 2009
La robe est assez profonde sanguine au bord du verre. Le bouquet intense évoque les fleurs variées ( roses, pivoines et violettes), les petites baies noires (cassis dominant), les cerises, avec des notes d'épices douces et sanguines. La bouche est soyeuse, les tannins très fins et mûrs se trament dans un corps plein, dense, avec de l'ampleur, agrémenté de fruits très expressifs. La finale est longue, très veloutée, , d'une bonne fraîcheur, expressive, complexe, avec un côté aérien qui n'est pas contradictoire avec la densité de la matière. Noté 18, note plaisir 17 (première dégustation )