Journal d'un passionné de la rive droite

Dégustations de vins, visites de domaines, et accords mets/vins


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20 août 2020

Châteauneuf du Pape : La Mordorée Reine des Bois 2003, et Hermitage : Domaine Sorrel millésime 2006

Il est tentant lorsqu'on ouvre un vin du Domaine de la Mordorée de l'accompagner d'une bécasse. La mordorée est le surnom que les chasseurs donnent à la bécasse.

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Hélas, nous n'avons pas de ce gibier. Mais nous avons des perdrix. Elles nous ont été offertes par un cousin chasseur lors de notre dernière entrevue et nous les avons conservées au congélateur. 

Notre soeur et son époux arrivent comme tous les ans à cette période chez nous et pour honorer ce don familial nous décidons de les cuisiner. Il est entendu qu'un soin particulier sera apporté pour la confection de cet oiseau. Les perdrix sont donc mis en marinade pluseurs heures et elles sont cuites uniquement avec les sucs de cette marinade et du foie gras cru. Le foie gras a pour particularité d'attendrir la viande et aussi de la parfumer. Nous sortons notre plus beau service à gibier.

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Le résultat est au-delà de nos attentes. Nous pouvons dire que c'est le premier repas de cette année que nous jugeons digne d'être à jamais dans nos mémoires.

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Les vins ont été débouchés, goûtés, et mis en carafe une heure et demie avant leur service.

 

Châteauneuf du Pape : La Mordorée Reine des Bois 2003

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La robe est profonde de teinte rubis avec un liseré orange au bord du verre. Le nez intense évoque les cerises kirschées la boite à épices, les herbes aromatiques séchées, avec des notes de cacao, deréglisse et de tabac. La bouche est généreuse charnue, concentrée, rehaussée de fruits épicés. La finale est allongée, soutenue, expressive et complexe, mais asséchante, et très légèrement chaleureuse. Note plaisir 14 pour ceux qui ne sont pas complètement rétifs aux finales asséchantes. Un vin qui aurait du être bu plus tôt, mais qui a été en partie amadoué grâce à son accord avec les perdrix.

 

Hermitage : Domaine Sorrel : millésime 2006

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La robe est assez profonde de couleur rubis à grenat légèrement évoluée sur le disque. Le bouquet est expressif avec des arômes de cerises, de cassis, d'épices douces, nuancés de notes florales, sanguines et fumées. La bouche offre une chair bien formée et veloutée, le vin prend de l'ampleur, de la densité dans un milieu de bouche doté de fruits éloquents. La finale est longue d'un bon maintien, avec une texture veloutée, très fraîche, et aromatique. Noté 16,5, même note plaisir



Posté par Daniel S à 21:00 - Dégustations éclectiques - Commentaires [1] - Permalien [#]

Commentaires


  • cuisson perdrix

    bonjour
    merci pour tous vos commentaires
    les perdrix n ont pas été cuites avant
    la marinade les a cuites et le foie gras attendries ?


    merci

    Posté par fcook41, 21 août 2020 à 11:00

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