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Journal d'un passionné de la rive droite
21 mai 2019

Beaune : Rossignol-Trapet : Les Teurons : Premier Cru 2014, et Côtes-du-Rhône : Charvin : millésime 2017

Nous avions goûté, il y a un an, une belle bouteille de Beaune Les Teurons 2014 du domaine Rossignol-Trapet ( le vin avait été mis en carafe une petite heure avant la dégustation). Pour accompagner de la viande blanche, nous avons ouvert une nouvelle bouteille de cette cuvée, que nous avons dégustée et bue en deux fois à 24 heures d'intervalle. Le vin s'approchait bien et montrait son potentiel dès la première dégustation, mais il était parfaitement en place le lendemain, et offrait un réel plaisir (voir le commentaire). Tout ceci laisse à penser que l'on peut envisager d'aborder cette cuvée plus rapidement que les Premiers Crus de Gevrey-Chambertin de ce producteur.

J'ai reçu récemment mes vins du domaine Charvin, après un petit mois de repos en cave, j'ai débouché une bouteille de Côtes du Rhône 2017 pour me faire une première idée du vin dans ce millésime. Une première dégustation qui montrait bien le niveau du millésime (supérieur à 2014), et un vin très plaisant le lendemain.

 

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Conditions de dégustation

Les vins ont été goûtés, comme d'habitude, en deux fois : une première dégustation après avoir ouvert et épaulé la bouteille une heure auparavant et une deuxième 24 heures plus tard, après conservation en cave fraîche (bouteille rebouchée).

  

 

Beaune : Rossignol-Trapet : Premier Cru : Les Teurons 2014

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la robe est assez soutenue de couleur pourpre à sanguine. Le nez intense et séduisant évoque les cerises (bigarreaux), les framboises, avec des notes de légères épices, de roses, et une pointe de réglisse. La bouche est très aromatique (fruitée), charnue, très veloutée à soyeuse, avec des sensations ascendantes, un corps bien rempli, et dense. La finale est allongée, d'une impeccable fraîcheur, veloutée, avec une éloquente palette aromatique assez complexe et des notes salines. Noté 16/16,5, note plaisir 16

 

Côtes-du-Rhône : Charvin 2017

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La robe est assez profonde de couleur pourpre à sanguine. L'olfaction est nette et bien ouverte, avec des arômes de cassis, de cerises, de violettes, de fines épices et de garrigue. La bouche offre une chair délicate et veloutée, avec un milieu de bouche corsé, d'une bonne densité et fruité. La finale est bien tenue par des tanins plus fermes mais au contour arrondi, bien équilibrée et expressive. Note potentielle 15,5, note plaisir 15

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