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Journal d'un passionné de la rive droite
26 mars 2019

Jérémie Mourat : Clos Saint André 2016, Simon Blanchard : Montagne Saint Emilion 2016, Côtes du Rhône : la Pialade 2008

Ce billet est consacré à un vin blanc et deux vins rouges.

Le premier vin est apporté par notre hôte et servi à l'aveugle, c'est un très beau Chenin : le Clos Saint André 2016 de Jérémie Mourat.

Les vignobles Mourat (96 hectares ) sont situés à Mareuil sur Lay en Vendée. Le Domaine produit plusieurs cuvées dans les appellations Fiefs-Vendéens, Vin de Pays de Vendée et IGP Val de Loire sous les étiquettes : Château Marie du Fou, Clos Saint André, et Le Moulin Blanc.

Le Clos Saint André est issu de jeunes vignes âgées de 8 ans plantées sur les schistes pourpres traversés par des filons de rhyolites avec les cépages Chenin 90% et Chardonnay 10%

Après avoir très apprécié les vins de Simon Blanchard ( Montagne Saint Emilion ) dans le millésime 2015, nous goûtons avec plaisir la cuvée "Village" 2016, qui est issue de vignes en pied de côte (sols et sous-sols argilo-sableux), élaborée avec les cépages Merlot (95%) et Cabernet franc ( 15%).

La troisième bouteille commentée le Côte du Rhône La Pialade 2008 d'Emmanuel Reynaud offre une remarquable complexité, même si la structure est limitée par le millésime. Un vin adroitement vinifié dans le contexte d'un millésime ingrat.

 

Fiefs-Vendéens : Jérémie Mourat : Clos Saint André 2016

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assemblage : Chenin 90%, Chardonnay 10%, le vin est dégusté à l'aveugle

La robe or clair est brillante. Le nez bien ouvert évoque la poire, de fins agrumes, le tilleul, avec des notes fumées et de léger miel. L'attaque est charnue et veloutée, le vin se développe dense avec des rondeurs avenantes dans un centre fruité. La finale portée par une grande fraîcheur, avec une matière un peu plus ferme que l'attaque est étirée, allongée, aromatique et saline. Noté 16, même note plaisir

 

Montagne Saint Emilion : Simon Blanchard : Village 2016

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La robe est assez profonde de couleur sanguine à violine. L'agitation intensifie des arômes de cerises, de cassis, de framboises, d'épices douces, avec des notes de réglisse et de violettes. La bouche est riche, les tannins fins et serrés se trament dans un corps, plein, ample et dense, rehaussé de fruits avenants. La finale est longue, tenue par des tannins un peu plus fermes, d'une bonne fraîcheur, et dotée d'une palette aromatique très expressive. Noté 16, voire un peu plus avec le vieillissement sous verre. Note plaisir 15,5

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Côtes du Rhône : La Pialade 2008

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le vin est dégusté à l'aveugle

La robe de teinte rubis à orangée est presque translucide. Le bouquet est intense et complexe avec des arômes de cerises, de fraises, de poivre de Setchouan, de laurier, de roses et d'orange sanguine. La bouche est élégante, dotée de tannins très fins, finement enrobés par une chair soyeuse, avec un corps longiforme agrémenté de fruits épicés. La finale est élancée, fine, élégante, expressive et complexe. Noté 16, note plaisir 16,5 pour la complexité aromatique par rapport à la structure.

 

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