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Journal d'un passionné de la rive droite
1 septembre 2017

Alsace : Kientzler : Riesling : Geisberg 2011 et Saint Emilion : Pavie Macquin 2007 pour accompagner un déjeuner

Nous avons reçu à déjeuner nos amis Charles et Aline, lundi 28 août, autour d'un repas qui s'est voulu simple et convivial.

Carpaccio de saumon aux cinq baies ou aux graines de pavot et sésame

Noix de Saint Jacques sur un tartare de coeur d'artichaut, et sabayon à l'orange

Queue de boeuf maturé à la réglisse

Bavarois aux pêches

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Les deux premiers mets ont été accompagnés par le Riesling Geisberg 2011 du Domaine Kientzler. Un vin sec à très sec qui a très bien équilibré le gras du saumon, et mis en valeur par son aspect salin les noix de Saint Jacques, tout en jouant ton sur ton avec le sabayon à l'orange.

La queue de boeuf a été accompagnée par Dalem 2013 apporté par notre ami ( voir ici blog 29/08/2017) et Pavie Macquin 2007. L'élégance et la finesse de Dalem 2013 ont été un peu dominées par la richesse et la puissance aromatique du mets. Pavie Macquin 2007 a affirmé son autorité et a apporté davantage de complexité aromatique au plat, avec notamment ses arômes de truffes noires.

Les vins ont été mis en carafe, une heure à une heure et demie avant le service et dégustés à l'ouverture des bouteilles (sauf Dalem)

 

 

 

 

 

Alsace : Domaine Kientzler : Riesling Geisberg 2011

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La robe or clair est brillante. L'aération amplifie des arômes de citrons, d'oranges (pulpe et écorce), de cumbawa, avec des notes florales. L'attaque est veloutée et délicatement charnue, le centre plus haut est tenu par une colonne vertébrale acide (sans excès) et rehaussé de fruits mûrs et frais. La finale est allongée, étirée, tendue, très fraîche, dynamique, persistante, dotée d'une légère amertume (peau d'agrumes) et très saline. Noté 16/16,5, note plaisir 16



Saint EmilWP_20170831_13_49_16_Proion : Pavie Macquin 2007

La robe est assez profonde, de couleur pourpre à rubis, très légèrement évoluée au bord du verre. Le bouquet expressif évoque les cerises mûres, de fines épices douces, de truffes noires, avec des notes de léger cassis, une pointe de réglisse et un élevage quasiment fondu (encens et thé fumé). La bouche est très veloutée à soyeuse, bien remplie dans un centre assez sphérique, ample charnu, et fruité. La finale conservant une texture veloutée, est allongée, d'une bonne fraîcheur, et d'une séduisante persistance aromatique. Noté 16,5 note plaisir 16


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