750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
1 juin 2017

Saint Emilion : Troplong Mondot 2004, Hermitage : Vidal-Fleury 2001, et Saint Julien : Lagrange 2001

Pour accompagner une lamproie à la bordelaise vieillie en verrine, une pièce de boeuf grillée au barbecue, quelques fromages et une tarte aux myrtilles, nos hôtes nous servent en carafe et à l'aveugle les vins suivants.

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Troplong Mondot (saint Emilion) 2004 est une belle réussite dans le millésime : bien en chair, plein, assez sphérique, très fruité, long, avec des tannins en finale pas encore complètement fondus. Le lendemain, regoûté par notre hôte, le vin est parfaitement en place. Un temps plus long en carafe l'aurait rendu encore plus plaisant lors de notre dégustation.

La bouteille d'Hermitage 2001 (Vidal-Fleury) nous a livré ses meilleurs atours : des fruits purs et intenses, une bonne charpente, une finale d'une fraîcheur sans excès de vivavicité, et des tannins quasiment fondus en finale. A noter de grands écarts de qualité entre les différentes bouteilles de cette propriété dans ce millésime, avec parfois des déviances aromatiques.

Lagrange 2001 commence à approcher doucement de son plateau de maturité, avec des tannins encore assez marqués en finale, c'est un vin assez puissant dans le contexte du millésime, il faudra l'attendre près de cinq ans encore, s'il est conservé en cave fraîche.

Pour terminer cette soirée, nous avons dégusté à l'aveugle une bouteille du Domaine de la Gauche 1990 (Sauternes). Le vin manquait de netteté, hélas, avec des arômes de camphre et de térébenthine.





Saint Emilion : Troplong Mondot 2004

La robe est profonde de couleur sanguine. Le nez expressif évoque les fruits variés ( cassis et cerises) , les épices douces, avec des notes fumées, et de légère truffes noires. L'attaque est veloutée, le centre est dense et ample (dans le contexte du millésime) délicatement charnu et très fruité. La finale est allongée, tenue par des tannins un peu plus fermes, avec une empreinte légèrement crayeuse, fraîche et persistante, avec un début de complexité que le temps accentuera. Note plaisir 16,5



 

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Hermitage : Vidal-Fleury 2001

La robe est assez profonde, de couleur rubis à grenat. Le bouquet est bien ouvert avec des arômes de cerises mûres, de petite baies noires (cassis et sureau), et de boite à épices (dont un poivre fin). La bouche est élégante et bien constituée, les tannins fins, enrobés d'une chair bien formée et veloutée, se trament dans un corps dense et bine charpenté, relevé de fruits intenses et purs. La finale, d'une très bonne allonge, d'une bon maintien (tannins un peu plus fermes) est fraîche, fruitée, épicée, avec une touche florale. Note plaisir 16,5



Saint Julien : Lagrange 2001

La robe est assez profonde, de couleur rubis. L'olfaction, d'une bonne expression, évoque le cassis dominant, les épices variées, avec des notes de léger poivron rouge, de cerises, et d'élevage en arrière plan pas encore complètement fondu. La bouche est corsée et musclée, d'un élégant velouté de texture (dans sa première partie), finement charnu, et fruitée. La finale est étirée par une fraicheur de bon aloi, légèrement plus tannique, d'une bonne expression et persistance aromatique. Note plaisir 16


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