20 février 2017
Saint Emilion : Larcis Ducasse 2011 et Castillon-Côtes de Bordeaux : Alcée 2012
Nous continuons à suivre l'évolution des vins de la rive droite de Bordeaux. Les deux vins commentés aujourd'hui ont été dégustés en bouteille sans mise en carafe sur une durée de 24 heures (une première dégustation après avoir épaulé la bouteille une demi-heure avant de goûter le vin , puis le reste (moitié de la bouteille ) le lendemain. Nous n'avons pas noté de nettes évolutions entre ces deux dégustations si ce n'est des tannins un peu moins fermes en finale.
Larcis Ducasse 2011 aura encore besoin d'une garde supplémentaires de cinq ans pour que l'élevage se fonde, sachant qu'il est bien proportionné à la matière issu de ce millésime.
Alcée 2012 profite largement de ce millésime très favorable au Merlot, il est plus corsé que le même vin du millésime 2011, avec un bel enrobage du tannin à tous les stades de la dégustation, et doté d'une avenante palette aromatique.
Saint Emilion : Larcis Ducasse 2011
La robe est profonde avec un liseré de teinte sanguine. Le nez expressif évoque les cerises mûres, la boite à épices, avec des notes de petites baies noires, de violettes et de roses, et un élevage distingué. La bouche est très veloutée à pulpeuse, le vin se développe dans un corps délicatement charnu, rempli et d'une bonne densité (dans le contexte du millésime), rehaussé de fruits expressifs. La finale est allongée, fraîche, d'un séduisant velouté de texture, persistante (fruitée, épicées et florale) , ponctuée par de légères notes d'amertume dues à un élevage qui se fondra. Note potentielle 16,5, note plaisir 15
Castillon-Côtes de Bordeaux : Alcée 2012
La robe est profonde , de couleur sanguine à violine au bord du verre. L'olfaction est bien ouverte avec des arômes de cerises noires, de mûres, de fines épices, nuancées de notes de violettes et de thé fumé. L'attaque est charnue et très veloutée, le centre est dense et ample agrémenté de fruits gourmands. La finale est longue, tenue par des tannins un rien plus fermes, tout en restant enrobés par une chair de bon aloi, elle est fraîche et persistante (très fruitée et finement épicée) Noté 16, note plaisir 15,5