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Journal d'un passionné de la rive droite
27 décembre 2016

Côtes du Jura : Ganevat : Les Chalasses vieilles vignes 2005 et Bouchard père et fils : Corton Charlemagne 2008

Pour convenir avec la blanquette de homard au curry,  nous avions pensé initialement à un vin du Jura. Celui choisi a vite été remplacé, car il n'offrait pas la tension nécessaire pour soutenir le plat. Le Corton Charlemagne a manifesté tout ce que nous espérions en revanche, de force et de caractère pour dominer le homard, et en particulier le bouillon.

Le homard a été servi en morceaux entiers dans un bouillon au safran et curry, crémé légèrement et agrémenté de coriandre et de fines herbes.

La recette est simple, et peut se préparer à l'avance.

A noter qu'au dernier moment, lorsque le bouillon frémit, j'ai ajouté un verre du vin de Ganevat. Dans l'optique d'un accord mets/vin plus soigné, il convient de mettre celui destiné à la table.

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Côtes du Jura : Ganevat : Les Chalasses vieilles vignes 2005

mis en carafe avant le service

La robe offre une teinte or soutenue, le nez assez discret au repos, s'ouvre à l'aération sur des arômes de poires, de fruits jaunes, de fines épices douces, avec des notes de léger miel, de cire d'abeille, et de champignons. La bouche est charnue presque grasse, assez haute dès l'attaque, mais sans franc relief ensuite, agrémentée de fruits mûrs, avec une pointe de noix fraîche. La finale d'une allonge normale, dotée d'une acidité un peu basse, manque de souffle dans sa palette aromatique. Noté 14,5, même note plaisir. Une bouteille fatiguée qui n'est pas au niveau de celles bues précédemment.

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Bourgogne : Bouchard Père et fils : Corton Charlemagne 2008

mis en carafe avant le service ( bouteille de secours)

La robe de couleur jaune pale avec des reflets or est brillante. Le nez ouvert s'intensifie à l'agitation et évoque les agrumes (dont l'orange), de légères poires, avec des notes de noisettes, d'amande, et une touche de fleurs sauvages. L'attaque est veloutée et charnue, les sensations sont ascendantes, le vin se fait plus énergique et plus dense dans un centre fruité. La finale est longue (nettement le lendemain) épurée, tonique, avec un toucher de bouche un peu plus ferme, et persistante (agrumes dominants) et saline. Note potentielle 17,5, note plaisir 16,5

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