23 décembre 2016
Francs-Côtes de Bordeaux : Les Charmes-Godard blanc 2007 et Margaux : Prieuré-Lichine 2005
J'avais conservé en cave une bouteille de Charmes-Godard 2007 (Francs-Côte de Bordeaux) que j'ai ouverte mi-décembre, et dégustée en deux fois , à l'ouverture, puis le lendemain après l'avoir conservée au frais. Le vin s'est bien comporté dès la première dégustation et un léger ton au dessus 24 heures plus tard. Pas de symptôme d'oxydation, le vin offre une palette aromatique simple et agréable, il est frais, étiré et persistant. Si les vins des derniers millésimes sont d'un calibre supérieur, le plaisir est néanmoins au rendez-vous avec les limites qu'impose le millésime.
Château Prieuré-Lichine 2005 (Margaux) a été mis en carafe une heure avant le première dégustation qui a été proposée à l'aveugle à des comparses. Le vin n'était pas encore assez épanoui, et s'est montré un peu renfrogné. L'aération l'a bien amélioré et il a révélé son excellent potentiel lors de la dégustation du lendemain. Il faudra attendre 2025 pour commencer à l'apprécier à sa juste valeur.
Francs-Côtes de Bordeaux : Les Charmes Godard ( blanc) 2007
La robe or pale est brillante. Le bouquet est ouvert et s'intensifie à l'agitation avec des arômes de pamplemousses, de légers fruits de la passion, nuancés de légères épices, de champignons, et de notes fumées. La bouche est nette, fraîche, de construction longiforme, un peu plus haute et plus pleine que l'attaque dans un centre fruité et finement charnu. La finale, d'une bonne allonge est fraîche, tonique, pas très complexe mais persistante. Noté 15, même note plaisir
Margaux : Prieuré Lichine 2005
deuxième dégustation
La robe est profonde avec un fin liseré de teinte sanguine. Le nez bien ouvert évoque les baies noires (dont le cassis), les cerises foncées et mûres, les épices douces, avec des notes réglissées et un élevage de qualité en retrait. L'attaque est charnue et veloutée, le milieu de bouche est bien tenu par un corps dense, avec des tannins serrés enrobés d'une chair bien formée, rehaussé de fruits finement épicés. La finale est allongée, d'un bon maintien avec des tannins un peu plus fermes mais enrobés, elle est fraîche et persistante. Note potentielle 16,5/17, note plaisir 16
