750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
24 octobre 2016

Albert Mann : Pinot gris 2011, Saint Emilion : Pavie Macquin 2007, et Sauternes : Lafaurie-Peyraguey 2001

Le troisième dîner avec nos amis du Nord s'est déroulé autour des mets suivants : terrine de fois gras, magrets cuits au barbecue avec des sarments de vigne, et mangues laquées

Le Pinot gris Hengst 2011 a accompagné la terrine de foie gras, il était assez riche en sucres résiduels ce qui n'a pas facilité l'accord. Dans ce millésime 2011 la recherche d'une bonne maturité s'est faite en même temps que le développement du botrytis ( je parle de la pourriture noble) ce qui a enrichi les baies en sucres et à favorisé la présence assez importante de sucres résiduels dans le vin. De ce fait les accords mets/vins diffèrents de ceux réalisables avec un vin d'un millésime plus classique.

Pavie Macquin 2007 s'est fort bien marié avec des magrets de canard. Le vin me paraît être à son apogée et une garde supplémentaire n'apportera pas énormément d'amélioration (si ce n'est une petite évolution de la palette aromatique). Les limites du millésime 2007 se ressentent surtout dans la finale qui n'a pas l'allonge habituelle de ce cru dans les bons à excellents millésimes de la rive droite.

Lafaurie-Peyraguey 2001 est un grand vin, qui commence à se goûter avec plaisir et sans lourdeur. Dans une dizaine d'années il devrait être sur son plateau de maturité, avec davantage de complexité. Excellent accord avec les mangues laquées.

 

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Alsace : Albert Mann : Pinot gris : Hengst 2011

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La robe offre une couleur jaune pâle. Le nez expressif évoque la mirabelle, les fruits de la passion, les épices douces ( dont le safran), le kumquat, et les fleurs séchées. L'attaque est riche, le vin se développe charnu , presque gras et ample dans un centre fruité, et velouté. La finale est allongée, d'une bonne intensité, dotée d'une palette aromatique expressive ( fruits et épices) et de sucres résiduels nets, qui ne sont pas complètement contrebalancés par une fraîcheur existante mais pas assez tonique. Noté 15,5, même note plaisir

 

Saint Emilion : Pavie Macquin 2007

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La robe est assez profonde, de couleur sanguine. Le bouquet est intense, avec des arômes de cerises mûres, de fines épices douces (dont la cannelle) , nuancés de notes de léger cassis, de violettes et de thé fumé. La bouche est très veloutée, les tannins mûrs et fins se trament dans corps rond à assez sphérique, et ample, rehaussé de fruits gourmands. La finale, à l'allonge modérée due à une trame tannique un peu lâche restant enrobée et veloutée, est fraîche, tonique et d 'une agréable persistance aromatique ( fruits, légères épices et notes florales) . Noté 15,5, même note plaisir

 

Sauternes : Lafaurie-Peyraguey 2001

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La robe présente une couleur or très soutenue. L'olfaction est pure et intense avec des arômes d'abricot et de mangues rôtis, d 'expressives épices orientales (safran et très léger curry) , de champignons nobles ( morilles) de fruits secs, et de miel raffiné. La bouche est riche , onctueuse, concentrée, dense et ample, rehaussé d'intenses fruits rôtis. La finale este longue soutenue, bien équilibrée par une fraîcheur sous-jacente perceptible, et très persistante, et déjà complexe. Noté 18, note plaisir 17

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