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Journal d'un passionné de la rive droite
21 octobre 2016

Hermitage : Marc Sorrel : blanc 2007 et Pauillac : Duhart-Milon 2002

Le deuxième dîner s'est déroulé autour des deux mets suivants : cuises de grenouilles sautées aux herbes de Provence relevées d'une pointe d'ail, et côtes d'agneau grillées, butternuts et champignons

J'ai choisi d'accompagner le premier plat avec un Hermitage blanc 2007 de Marc Sorrel pour faire découvrir à nos amis une appellation qu'ils ne connaissaient que de nom ( en blanc). Le vin était en pleine forme, sans la grande puissance de la cuvée Les Rocoules, et l'accord a bien fonctionné avec les cuisses de grenouilles préparées de cette façon. Nous avons trouvé que la finale était bien équilibrée, comme ce n'est pas toujours évident sur les millésimes solaires et plus riches.

Duhart Milon 2002 est encore d'une belle jeunesse, tout en ayant acquis son caractère pauillacais. Il est doté de fruits mûrs et frais, d'une texture soyeuse à très veloutée, le seul petit reproche à faire c'est une finale qui malgré une séduisante persistance aromatique ne possède pas l'allonge des meilleurs millésimes. Le plaisir a été néanmoins au rendez vous, avec un accord classique mais toujours satisfaisant pour les Girondins d'adoption que nous sommes.

 

 

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Hermitage : Marc Sorrel : blanc 2007

 

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mis en carafe une demi- heure avant le service

La robe or soutenue est brillante. Le bouquet est intense et complexe avec des arômes de fruits exotiques et de fruits jaunes, d'épices orientales, d'herbes de Provence (dont le thym), de raisins secs, et de léger miel. La bouche est grasse bien en chair, concentrée, ample, relevée de fruits exotiques. La finale est longue, d'une puissance maîtrisée, persistante, dotée d'une acidité basse associée à des notes salines, et à de légères amertume de peaux de fruits qui participent à l'équilibre du vin. Noté 16,5, même note plaisir

 

Pauillac : Duhart-Milon 2002

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La robe est soutenue à assez profonde de couleur sanguine. Le nez est élégant et expressif avec des arômes de cassis et de baies de sureau écrasées, de fines épices douces, avec des notes de cèdre et tabac brun. L'attaque est soyeuse, des beaux tannins fins et mûrs se trament dans un corps fuselé, d'une bonne densité rehaussé de fruits avenants. La finale de longueur normale est très veloutée, fraîche, d'une agréable persistance aromatique assez complexe. Note potentielle 16, note plaisir 15,5

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