Albert Mann : Hengst : Pinot gris 2011 et Saint Emilion : Pavie Macquin 1998
Autre anniversaire qui ponctue notre mois d'avril! Donc, autres mets, plats, toujours simples puisque nous ne partageons pas avec les amis ces dates.
Nous mettons plutôt l'accent sur quelques bouteilles que nous avons envie de déguster et cherchons à les accompagner de bons produits du marché. Nous trouvons de savoureuses asperges blanches de Blaye et profitons du renouveau de chaleur pour sortir les sarments. Nous achetons donc deux belles entrecôtes.
Le dessert est prévu pour convenir avec un Lafaury-Peyraguey 2003 : un simple ananas frais!
Finalement il est bon de paresser un peu et de ne pas forcément être aux fourneaux. Le plaisir simple d'une belle dégustation de vins qui offrent beaucoup de plaisir et qui méritent que l'on s'y attarde.
Alsace : Albert Mann : Hengst : Pinot gris 2011
La robe offre une teinte jaune pâle avec des reflets or. Le nez est expressif avec des arômes de mirabelles, de fruits exotiques, d'épices orientales, avec des notes florales. La bouche est élégante, très raffinée, bien en chair, ample, rehaussée d'intenses fruits épicés. La finale est longue, pure, très aromatique, avec une fraîcheur de bon aloi qui équilibre avec élégance les distingués sucres résiduels, et saline en ultime sensation. Noté 16,5/17 , note plaisir 16,5
Saint Emilion : Pavie Macquin 1998
La robe est profonde avec un liseré de teinte sanguine sans signe d'évolution. Le bouquet net et d'une bonne intensité, évoque les cerises mûres, les épices douces, la truffe noire, avec des notes d'encens de thé fumé, de graphite et de cassis. L'attaque est très veloutée, le vin monte en puissance, dans un centre sphérique, concentré, charnu et très fruité. La finale est longue, soutenue, tenue par des tannins encore un peu impressifs mais enrobés, fraîche, dynamique et complexe. Noté 17,5/18, note plaisir 17. Attendre encore 3 à 4 ans que les tannins de la finale soient complètement fondus.