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Journal d'un passionné de la rive droite
23 février 2016

Déjeuner au restaurant Les Belles Perdrix (Saint Emilion), avec Troplong Mondot 2012, 2011, 2010

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Nous sommes invités à déjeuner au restaurant Les Belles Perdrix par Xavier Pariente, et nous découvrons avec plaisir un lieu magique, de haute gastronomie, de raffinement et de vue sur les beaux coteaux de Saint Emilion.

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Le menu proposé est idéalement conçu pour convenir aux trois vins de la propriété.

 

Le Troplong Mondot 2012 est servi avec des escargots de la Ferme La Perlotte en cannellonis, velouté d'épinard, mousseline de panais et foie gras poêlé, croustillant noisette. En dépit de ce que ce plat est éclectique, et végétal, par l'adjonction des épinards, il est sublimé par la richesse d'un Troplong Mondot que la texture et les saveurs vrillent avec caractère et élégance.

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Le lièvre à la royale est une splendeur, un ravissement, et le Troplong Mondot 2011 apporte une juste réponse par la sensualité de sa texture et de ses arômes à la forte personnalité du plat.

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le fromage est servi avec le Troplong Mondot 2010, mais il reste dans nos verres du 2012 et du 2011 et c'est un véritable jeu de sommellerie qui se déploie... Chacun y met de son jugement, de sa préférence.

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Le dessert est un financier revisité, comme on dit, d'une grande originalité, associé, à des châtaignes, du marron et de l'amaretto. L'agrume ( mandarine et clémentine) complexifie le plat merveilleusement, et le dessert approuve lui aussi les trois Troplong Mondot.

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Nous remercions David Charrier de tant de créativités et de talents!

 

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Les vins sont servis en carafe, avec une température de service bien ajustée.

Saint Emilion : Troplong Mondot 2012

La robe est profonde de couleur violine . Le nez est bien ouvert et élégant avec des arômes de petites baies noires, de cerises, d'épices douces et des notes de réglisse et de moka. La bouche est richement dotée, concentrée, sphérique, veloutée, charnue , très fruitée. La finale est longue, soutenue, avec des tannins mûrs et serrés restant enrobés, d'un séduisant velouté de texture, harmonieuse et très persistante. Noté 17,5, et déjà beaucoup de plaisir

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Saint Emilion : Troplong Mondot 2011

 

La robe est profonde, de teinte sanguine, avec des reflets violets. L'olfaction est expressive, avec des arômes de cerise noires, de mûres de boite à épices, nuancés de notes de violettes, de moka et de café. La bouche riche (dans le contexte du millésime ) est sérieusement construite dans un corps dense, bien en chair, à la texture veloutée, agrémenté de fruits noirs intenses . La finale est longue, bien tenue par des tannins un peu plus fermes dans le cœur du grain, habillés par un chair délicate, elle est persistante (fruits, épices, et notes florales), et bien équilibrée par une fraîcheur de bon aloi. Noté 17, voir un peu plus dans cinq ans, et s' aborde dès maintenant avec plaisir.



Saint Emilion : Troplong Mondot 2010

La robe est saturée avec un liseré de couleur violine. Le nez séduisant et intense évoque la soupe de fruits noirs ( cerises noires, mûres et cassis) les épices douces (dont la cannelle ) la réglisse, avec des notes de violettes, de moka, et de café ( bel élevage quasiment intégré ) en arrière plan. Le bouche est veloutée en attaque ; les tannins mûrs , fins, enrobés par une chair bien formée se trament dans un corps, puissant, concentré et ample rehaussé d'intenses fruits épicés. La finale est longue, musclée tout en conservant une texture veloutée, harmonieuse et bien équilibrée par l'acidité inhérente au millésime malgré la richesse du vin, et dotée d'une intense persistance aromatique ( fruits et épices dominants) . Noté 18,5, voire un peu plus dans une quinzaine d'années, il se déguste déjà avec un plaisir certain.


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Les vins se sont appréciés avec la même qualité que ceux dégustés à l'UGC

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