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Journal d'un passionné de la rive droite
6 octobre 2015

Margaux : Prieuré-Lichine 2005 et Pessac-Léognan : Domaine de Chevalier 2005

P1030056Nous poursuivons notre tour d'horizon du millésime 2005 à Bordeaux avec deux vins de la rive gauche, qui ont été dégustés pour eux-mêmes et ont accompagné des pièces de bœuf cuites au barbecue. Prieuré Lichine (Margaux) a été dégusté sur deux jours, après avoir été mis en carafe deux heures avant la première dégustation. Les tannins se sont montrés plus aimables le deuxième jour en finale, mais les promesses entrevues en primeurs comme en bouteilles lors de sa présentation à l'UGC en 2008 sont bien confirmées par cette dégustation.

La bouteille du domaine de Chevalier (Pessac-Léognan) 2005 a été carafée deux heures et demie avant d'être goûtée et terminée lors d'un repas avec des amis. Le vin a été apprécié par les participants bien que la finale soit encore légèrement tannique avec une pointe d'astringence. Pour ces deux vins, il faudra attendre leur vingtième anniversaire pour commencer à les savourer pleinement.


Margaux : Prieuré-Lichine 2005

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La robe est profonde, avec un liseré de teinte sanguine. Le nez est net, et bien ouvert avec des arômes de cassis (jus) de cerises, d'épices douces, de violettes et d'élevage de qualité en arrière plan pas encore entièrement fondu. L'attaque est bien en chair très veloutée, le vin se développe dans un corps dense, fuselé, finement texturé rehaussé de fruits mûrs et frais. La finale est longue, bien tenue par des tannins enrobés mais plus fermes dans le cœur du grain fraîche et persistante ( fruits épices et fleurs) avec un touche d'amertume que le temps estompera . Note potentielle 16,5/17, note plaisir 15,5

 

 

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Pessac-Léognan : Domaine de Chevalier (rouge) 2005

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La robe est assez profonde à profonde de couleur sanguine à violine au bord du verre. L'olfaction est séduisante et expressive avec des arômes de cassis écrasé, de fines épices, nuancés de notes fumées (âtre) de cerises, et d'élevage distingué en retrait. La bouche est soyeuse en attaque, les tannins fins et mûrs sont habillés par une chair bien formée, le milieu de bouche est serré, dense, d'une juste concentration dans ce millésime agrémenté d'intenses fruits mûrs. La finale est longue, structurée par des tannins plus sensibles, au contour enrobé, bien dessinée, fraîche avec d'élégantes saveurs de fruits et de violettes, finement épicée, et ponctuée par une légère astringence qui disparaîtra avec le vieillissement. Note potentielle 17,5 : note plaisir 16

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