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Journal d'un passionné de la rive droite
26 février 2015

Coursodon, Saint Joseph 2009 et Les Vignes Oubliées, Terrasses du Larzac 2013

Dans la cadre de notre intérêt pour la nouvelle appellation « Terrasses du Larzac » j'ai acquis chez un caviste libournais une bouteille «  Les Vignes Oubliées » millésime 2013. Ce projet a été initié par Jean-Baptiste Granier, avec l'aide d'Olivier Jullien chez qui il effectuait un stage de fin d'étude d'ingénieur agronome. Il s'agissait de remettre en production des vignes plus ou moins délaissées (commune de Saint Privat) appartenant, à divers propriétaires qui ont adhéré au projet de faire renaître ces vignes en les travaillant en agriculture biologique. Les raisins ont été vinifiés dans un premier temps chez Olivier Julien, avant que ne soit construite une cave à Saint Jean de La Blaquière.

Une succulente daube de bœuf nous a incités à ouvrir une nouvelle et excellente bouteille de l'Olivaie 2009 de Coursodon, partagée avec de jeunes dégustateurs toulonnais d'adoption.

 

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Terrasses du Larzac : Les Vignes Oubliées 2013

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La robe est profonde avec un liseré de couleur violine. Le nez est intense et séduisant, avec des arômes de cassis, de mûres, d'épices variées (dont le poivre), d'olive noire, de garrigue, de légère réglisse, de violette, et d'élevage à peine perceptible. L'attaque est très veloutée, le vin se développe, puissant, dense, charnu, et fruité, sans la précision aromatique perçue à l'olfaction. La finale est allongée, très appuyée, fraîche, avec des tannins un peu plus fermes, fruitée, épicée, légèrement sanguine, avec des notes de thym et de réglisse. Noté 15,5, note plaisir 15

Saint-Joseph : Coursodon : l'Olivaie 2009

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La robe est profonde de teinte sanguine à violine au bord du verre, l'olfaction est intense, avec des arômes cassis bien mûrs, de mûres sauvages, de boîte à épices (poivre dominant), avec des notes d'olive noire et de légère réglisse. L'attaque est haute, avec déjà beaucoup de présence, les tannins mûrs et serrés, enrobés par une chair de bon aloi se trament dans un corps très plein et dense, rehaussé d'expressifs fruits épicés. La finale est longue, très soutenue, d'une bonne fraîcheur, et persistante, avec la rémanence des saveurs décelées à l'olfaction. Noté 16,5, même note plaisir

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