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Journal d'un passionné de la rive droite
30 janvier 2015

Haut-Médoc : Cornélie 2006 et Moulis : Chasse-Spleen 2001

Dans ce billet, nous dégustons et commentons des vins de la rive gauche. Nous avons ouvert une bouteille de Cornélie 2006 de Patrick Grisard, le vin évolue lentement, déjà agréable à l'ouverture grâce à la qualité de son fruit, il a été plus plaisant le lendemain. Il n'a pas cependant encore digéré entièrement son élevage, ce qui lui donne un caractère légèrement austère en finale. Le vin a été dégusté sur 24 heures en bouteille (épaulé deux heures avant la première dégustation), il faudra impérativement le mettre en carafe deux bonnes heures, avant de le boire.

Chasse-Spleen 2001, lors de la première dégustation ( bouteille épaulée deux heures) se présentait de façon contrastée : un nez encore marqué par l'élevage (arômes d'âtre froid ) une première partie de bouche très veloutée à soyeuse, et une finale, avec des notes d'amertume due à un élevage pas encore fondu. Le lendemain (voir le commentaire), il était nettement plus en place, l'aération en bouteille avait bien estompé l'élevage encore trop présent le premier jour. Il faudra l'attendre ou l'aérer deux à trois heures en carafe.

 

 

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Haut-Médoc : Cornélie 2006

La robe est profonde, avec des reflets de teinte sanguine. Le nez, net et ouvert, évoque les cerises mûres, de violette, de légères épices, avec des notes de cassis et de réglisse, l'élevage sensible est en retrait après une bonne aération. L'attaque est veloutée, les sensations sont ascendantes, le milieu de bouche est corsé, bien tenu par des tannins plus fermes, agrémenté de fruits avenants. La finale est plus tannique, fraîche, persistante ( fruits, fleurs, légères épices) avec des notes de légères amertumes dues à un élevage pas encore fondu. Note potentielle 15,5, note plaisir 15

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Moulis: Chasse-Spleen 2001

La robe est assez profonde, de couleur sanguine à rubis, l'olfaction est expressive, avec des arômes de cassis frais et mûr, nuancé de parfums de cerises, d'épices douces, de notes florales et d'élevage en retrait. L'attaque est très veloutée à soyeuse, les tannins mûrs se trament dans un corps fuselé et plein, délicatement charnu, rehaussé de fruits d'une bonne intensité. La finale est allongée conservant un agréable velouté de texture, d'une bonne tenue, fraîche, expressive, avec les saveurs décelées à l'olfaction, et une petite touche d'élevage en ultime sensation. Noté 15,5, note plaisir 15.



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